Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - Isaac et Lola, par Gilles Uzzan

05 Février 2018 | 175 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

Pages

Isaac et Lola, de Gilles Uzan*

Voici un « Roméo et Juliette » à la sauce yiddish. Nous sommes au début des années 2000. Dans une rame de la ligne 1 du métro, une jeune femme s’est évanouie. On l’évacue à la station Saint-Paul. Un étudiant de yeshiva, un Talmid ‘Hakham, Isaac, qui assiste à la scène, n’écoutant que son cœur et sans considération pour les interdits religieux, entreprend de réanimer la demoiselle. Les notions de secourisme qu’il possède portent leurs fruits. Il est félicité par les pompiers et, quand elle ouvre les yeux, Lola, lui lance un magnifique sourire : « Merci pour votre aide ».

C’est le début d’une histoire d’amour. Un amour impossible ! Fils du rav Dov Ber Levinstein, descendant d’une dynastie orthodoxe polonaise qui a en charge la synagogue de la rue Pavée, et de la rabbanit Léa, Isaac, même s’il s’était permis jusqu’ici quelques écarts en s’intéressant aux travaux du célèbre rabbin Nahman de Braslav, déconsidéré par ses proches ou encore s’il avait osé voyager  en métro, action vivement prohibée par sa famille, n’était jusqu’ici jamais allé trop loin. Lola va bouleverser sa vie. Non seulement elle va l’inviter dans une boîte de nuit, mais, surtout, elle va tomber amoureuse de lui. On s’en doute, ce ne sera pas simple. Par « chance », Lola n’est pas catholique. Elle n’adhère à aucune religion. Mais de là à devenir juive ! Et pourtant. L’amour sera le plus fort. Sept années d’études et de volonté farouche. Lola Roet finira par devenir Rivka Levinstein.

Très sympathique.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Deglay. Août 2017. 156 pages. 15 euros