Sophie Taïeb

Bloggueuse et rédactrice

La fête de l’Humanité qui porte si mal son nom

12 Septembre 2016 | 40 vue(s)
Catégorie(s) :
Antisémitisme

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

Il est des livres, comme une sève puissante, comme un volcan en éruption, comme le monde à portée de la main, comme la vie, qui remue de l’intérieur, qui secoue de l’intérieur et qui donne majestueusement à donner. Il est des livres que l'on veut lire et que l'on doit lire absolument.

 

Par Marc Lévy, avocat de la LICRA dans le procès de Reynald Leykens et délégué du Crif en Israel

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Pages

Mensonges, haine et illégalité.

La fête de l’Humanité, où artistes, politiques et public se pressent, a accueilli une fois de plus un stand appelant à la haine d’Israël.

 

Tout au long de la journée, des militants qui se disent de la “cause palestinienne” déversent mensonges et messages de haine au public venu assister à des concerts.

L’appel au boycott étant illégal, nous nous posons la question de savoir dans quelle mesure et pour quelles raisons ce stand a été autorisé lors de cet événement.

Ces activistes n’ont de cesse de réclamer la libération de terroristes palestiniens, d’appeler au boycott commercial et culturel (de ce qui les arrange... pas question pour eux de se passer d’un smart phone ou de se perdre en n’utilisant pas Waze)... et n’ont pour effet sur la “cause” que celui de mettre des palestiniens au chômage : on se souvient tous de l’usine Soda Stream qui a fermé et mis ainsi des centaines de palestiniens au chômage alors qu’ils avaient des conditions de travail hors du commun.

Aujourd’hui, au delà des organisateurs, nous posons la question aux personnalités publiques qui s’affichent à cette “fête” qui tient plus du rassemblement politique.

Se rendre à la fête de l’Humanité c’est cautionner la présence d’associations antisémites... et pour cela nous espérons que l’an prochain vous passerez votre tour.