Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Les Juifs n’ont pas peur

29 Octobre 2018 | 238 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Opinion

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Ces dernières semaines ont été marquées par la recrudescence d’actes antisémites au sein de certaines facultés françaises dont certaines nous paraissaient protégées. 

Ainsi, Tolbiac, Assas, La Sorbonne, HEC et la faculté de médecine de Créteil ont vu leurs murs et des locaux de l’UEJF, être pour certains dévastés et pour d’autres tagués de signes et de propos antisémites et antisionistes.

La convergence des haines que nous signalons depuis bien longtemps a trouvé son expression libre dans des facultés aussi diverses que Assas ou Tolbiac. Dans ces traditionnels bastions, pour l’une de l’extrême droite et pour l’autre de l’extrême gauche pro palestinienne, la haine anti juive et antisioniste a repris force et vigueur. 

L’antisémitisme classique, et sa version nouvelle l’ antisionisme, ont fait sauter les filtres et s’expriment en toute liberté.

Pour les plus anciens d’entre nous, cela nous rappelle les combats que nous avons dû livrer dans ces mêmes bastions, il y a quelques années.

La lutte contre le racisme et l’antisémitisme est avant tout un combat que doit mener la France afin que ces universités ne deviennent pas, comme certaines écoles de la République, des lieux sans Juif. 

Un nouveau recul face à ces nouveaux fascismes serait un pas de plus dans l’effondrement de notre modèle Républicain.  Il est donc de la responsabilité de nos dirigeants d’assurer la sécurité et la liberté de chaque étudiant quelle que soit son origine ou sa foi 

Mais, car il y a un 'mais', les jeunes juifs, en plus de signaler et de condamner ces attaques répétées,  doivent s’organiser et faire front.

Les casseurs et tagueurs anonymes doivent comprendre que les étudiants juifs n’ont pas peur et sauront se défendre ! Que les juifs de France sont des citoyens exemplaires et qu’ils resteront maîtres de leur destin.

La peur doit changer de côté, dit-on. Et bien faisons de cette formule une réalité.

Gil Taieb