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Publié le 28 Février 2024

Crif - Élections au sein des instances du Crif

L’Assemblée Générale du Crif s’est réunie, dimanche 21 janvier, pour le renouvellement d’un tiers des membres du Comité Directeur. Puis, le Comité directeur s'est réuni, mardi 27 février, pour le renouvellement d’un tiers des membres du Bureau exécutif.
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Publié le 27 Février 2024

Journée Nationale de lutte contre l'antisémitisme de l'AJCF : « La responsabilité de la jeunesse »

Pour la 3ème année consécutive, l'Amitié judéo-chrétienne de France (AJCF) organise sa journée nationale de lutte contre l'antisémitisme le dimanche 10 mars. Elle est placée cette année sous le thème de la jeunesse. Le Crif s'associe à l'événement. Sophie Taïeb, chargée de mission haine en ligne et cybersécurité au Crif sera l'une des intervenantes de la plénière "Les réseaux sociaux : une jeunesse sous influence ?".
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Publié le 22 Février 2024

Le Brief du Crif - La France honore Missak Manouchian et les FTP-MOI

Mercredi 21 février, le Président de la République a présidé la cérémonie de panthéonisation de Missak Manouchian et de ses compagnons « ceux de l’Affiche, du mont Valérien ». « Entrent aujourd’hui au Panthéon 24 visages, parmi les FTP-MOI, 24 visages parmi les centaines de combattants fusillés comme eux dans la clairière du mont Valérien et qui tous désormais sont reconnus comme morts pour la France » a déclaré Emmanuel Macron, en ouverture. Yonathan Arfi était présent.
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Publié le 22 Février 2024

Le Brief du Crif - Rapport de l'ARCCI sur les crimes sexuels commis le 7 octobre en Israël

L'Association des centres d'aide aux victimes de viols en Israël (ARCCI) vient de publier un rapport sur les crimes sexuels commis le 7 octobre par le Hamas.
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Publié le 21 Février 2024

Hommage - Avec l’entrée de Missak Manouchian, le Panthéon honore le souvenir des FTP-MOI

80 ans après son exécution par les nazis, Missak Manouchian entre aujourd’hui au Panthéon, accompagné de son épouse Mélinée. À travers lui, c’est tous les résistants étrangers et en particulier les FTP-MOI dont de nombreux juifs étrangers, que la France honore. Le Président du Crif, Yonathan Arfi, a rendu hommage à cet esprit de résistance : "Avec Missak Manouchian, entre au Panthéon l’esprit de résistance, qui anima envers et contre tout les obstinés de la liberté". Il sera présent à la cérémonie d'entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian.
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Publié le 20 Février 2024

Le Crif en action - Une course pour les otages à Marseille

Le Crif Marseille-Provence était présent, aux côtés des 2500 marseillais venus courir et marcher à l'initiative du Maccabi Sports pour demander la libération des 134 otages. Une marche intergénérationnelle lors de laquelle sportifs et moins sportifs étaient au rendez-vous sur cette belle corniche, pour être unis face à l'injustice de ces innocents toujours détenus à Gaza et appeler à leur libération.
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Publié le 19 Février 2024

Le Crif en action - Les Mères de l'Espoir à Bordeaux : Rassemblement pour la libération des otages

Vendredi 16 février, à l’initiative du Crif Bordeaux-Aquitaine, « les Mères de l’Espoir de Bordeaux », soutenues par la WIZO France, se sont réunies sur les marches du Grand Théâtre pour appeler à la libération de tous les otages.
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Publié le 19 Février 2024

L'entretien du Crif - Boris Vallaud : face à l’antisémitisme, des mesures sont rapidement à prendre à l’école

Le Président du groupe socialiste de l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, répond à nos questions sur la flambée de l’antisémitisme et les moyens d’y répondre. Estimant qu’il s’agit notamment de « penser ensemble l’identité (les identités) et l’universel », meilleure façon « de créer à nouveau du commun, de ‘’faire’’ nation », le député PS des Landes avance des mesures à prendre rapidement au niveau de l’école, où « tout commence » : « aux côtés des valeurs de la République, de la laïcité, la lutte contre l’antisémitisme doit faire partie intégrante de cette vertu civique qui fait le citoyen accompli ».
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Publié le 15 Février 2024

Le Brief du Crif - Les familles des otages israéliens à la Cour pénale internationale, à La Haye

Mercredi 14 février, des centaines de proches d’otages israéliens, toujours détenus à Gaza, se sont rendus au siège de la Cour pénale internationale à La Haye. Le Crif était à leurs côtés à La Haye, afin de leur témoigner tout son soutien. Le Crif restera mobilisé jusqu’à la libération de tous les otages.
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Publié le 15 Février 2024

Le Brief du Crif - L'actualité du Camp des Milles

La Fondation du Camp des Milles s'est associé à l’hommage national rendu par la République aux victimes françaises de l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre dernier ainsi qu'à la journée d’hommage national en mémoire de l’ancien Garde des Sceaux Robert Badinter. Retour sur ces événements.
Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

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09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

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