Le Crif en action - Les Mères de l'Espoir à Bordeaux : Rassemblement pour la libération des otages

Vendredi 16 février, à l’initiative du Crif Bordeaux-Aquitaine, « les Mères de l’Espoir de Bordeaux », soutenues par la WIZO France, se sont réunies sur les marches du Grand Théâtre pour appeler à la libération de tous les otages.

Le Crif Bordeaux-Aquitaine a appelé à se rassembler, pour la première fois en province, ce vendredi 16 février dans le cadre du concept initié par la Wizo France « les Mères de l’Espoir » et qui se réunissent chaque vendredi au Trocadéro à Paris, pour la libération des otages.

Plus d’une centaine de personnes ont répondu à cet appel et se sont retrouvées, place de la Comédie et sur les marches du Grand-Théâtre décoré pour la circonstance en jaune.

Vendredi dernier, à l’initiative du Crif Bordeaux-Aquitaine, « les Mères de l’Espoir de Bordeaux » soutenues par la @WIZOfrance se sont réunies pour la première fois sur les marches du Grand Théâtre pour appeler à la libération de tous les otages.

Un rassemblement fort en… pic.twitter.com/rWC0eZOBKF

— CRIF (@Le_CRIF) February 20, 2024

Accompagnés de rubans et ballons jaunes, de banderoles, de pancartes et de portraits des otages, les manifestants, dans la continuité des actions précédentes menées par le Crif, sont venus témoigner des sévices subis par les enfants, les femmes et les hommes retenus en otages depuis plus de 4 mois par le Hamas, et pour réclamer leur libération.

132 jours de privations de lumière, de nourriture, de soins, de médicaments, 132 jours de peur, de violences, d’angoisse et d’attente.

Depuis les marches du Grand Théâtre, le Président du Crif Bordeaux, Albert Massiah a introduit le rassemblement et a sollicité une minute de silence en hommage à Robert Badinter, puis à Avidan Torjman, assassiné au festival NOVA, originaire de Bordeaux et où une partie de sa famille réside.

Les enfants du groupe scolaire Edmond J Safra ont ensuite exprimé leur incompréhension au travers de textes qu’ils avaient eux mêmes préparés avec leur directrice.

Se sont ensuite succédées les lectures de courtes biographies de quelques otages, par les Mères de l’Espoir de Bordeaux. L’émotion était tangible et palpable autour de nous et dans la foule.

Avant que ne soit lu à deux voix, par Shanon et Katia, le témoignage tragique Agam Goldstein-Almog, jeune fille de 17 ans, kidnappée par les terroristes et libérée en novembre, Judith Nemtanu, violoniste à l’ONBA a joué un intermède musical.

On peut saluer la présence de Nina Liberman, Pasteur qui a pris la parole pour exprimer sa foi en la Paix et la Fraternité, et qui a fermement condamné, cette prise d’otage.

Merci aux élues présentes : Alexandra Martin, députée de la 1ère circonscription de la Gironde, qui a notamment insisté sur le sort des femmes otages et sur les exactions commises, regrettant le silence, coupable de certaines associations, féministes, et rappelant les mesures qui seraient prises par la ministre, déléguée en charge de ces questions, Céline Papin, Adjointe au Maire de Bordeaux chargée des relations internationales et Mauricette Boisseau, Adjointe au Maire de Mérignac.

Merci aux élèves du GS Edmond J Safra - Collège Hammel qui ont lu un texte sur l'incompréhension de l'Enfant face à la violence, aux amitiés judéo-chrétiennes et à Judith Nemtanu, violoniste, qui a traduit superbement notre émotion en musique et à l'ensemble des organisateurs et participants.

Le rassemblement s'est clôturé au violon sur l’air de Ani Maamin, « Je crois », morceau signature du président du kibboutz dévasté Nir Him, depuis toujours militant pour la paix.

Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, a conclu : "Ensemble, nous avons envoyé un message fort et clair : nous n'abandonnerons jamais nos compatriotes en captivité. Et nous continuerons à nous battre pour leur liberté, à élever nos voix jusqu'à ce qu'elles soient entendues dans le monde entier. Nous demandons à la communauté internationale de se joindre à nous dans cette quête de justice et d'humanité. En attendant, restons unis, restons déterminés et restons solidaires avec nos frères et sœurs qui sont pris au piège de l'oppression. Merci à tous pour votre présence et votre soutien aujourd'hui. Ensemble, nous pouvons faire une différence. Nous ne lâcherons rien jusqu’à la libération du dernier otage. Merci."

Puis à appeler à renouveler la manifestation le mois prochain, le 15 mars 2024.

Rassemblement pour la libération de tous les otages, le 16 février à Bordeaux