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À l’occasion de la visite en France de S.E. Deborah Lipstadt, l’envoyée spéciale américaine à la lutte contre l’antisémitisme, pour le Forum de Paris pour la Paix, le Crif a organisé une conversation avec l’ancien Premier ministre français Manuel Valls.

Dimanche 10 novembre 2024, le Crif Marseille-Provence et le Comité des enfants de la Verdière ont organisé une cérémonie au « Square des enfants de la Verdière » pour honorer la mémoire des trente enfants juifs déportés en 1943, réunissant de nombreuses personnalités publiques et politiques.

À l'initiative du Crif Alsace, le journaliste et écrivain Mohamed Sifaoui a donné une conférence à Strasbourg à l’occasion de la sortie de son dernier livre : « Hamas, plongée au cœur du groupe terroriste ».

Lundi 4 novembre 2024, la commission Égalité femmes-hommes du Crif a reçu Valérie Abécassis à l’occasion de la parution de son ouvrage, « Place des otages » aux Éditions du Cerf.

Le Crif salue la présence annoncée du Président de la République, Emmanuel Macron, des anciens Présidents de la République, Nicolas Sarkozy et François Hollande, et du Premier ministre, Michel Barnier, lors du match France-Israël qui se tiendra jeudi 14 novembre 2024 au Stade de France. « Le maintien du match France-Israël jeudi et [leur] présence annoncée […] sont des symboles forts d’affirmation républicaine face à l’antisémitisme et à toutes les violences. »

Ancien Premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis préside le club « Nouvelle société ». Répondant d’abord à l’actualité internationale marquée par l’élection de Donald Trump aux États-Unis, pessimiste sur les capacités de l’Europe à faire bloc face à la Russie de Poutine − « les Européens réagiront en ordre dispersé » −, cette figure socialiste écoutée à gauche se montre très offensive à propos de « la reddition » (son mot) qu’a représenté l’union du PS avec LFI de Mélenchon : « Il ne s’agit plus d’une compromission pour gagner une élection, il s’agit d’une disparition, déléguant le leadership de la gauche à Mélenchon ». Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, il souligne l’importance, pour l’avenir et l’ensemble du paysage politique français, de préparer un Congrès du PS qui clarifie la stratégie de la gauche et mette sur orbite un candidat social-démocrate à la prochaine élection présidentielle. Il évoque aussi « l’horreur » de la « chasse aux Juifs dans les rues d’Amsterdam » : « il nous faut redoubler de vigilance et de détermination face à l’antisémitisme ».

Dans la nuit du 7 au 8 novembre 2024 à Amsterdam en Hollande, des dizaines de supporters israéliens du Maccabi Tel-Aviv ont été lynchés en pleine rue parce que juifs. Plusieurs personnes ont été blessées dans cette traque organisée et d’autres seraient portés disparus. Le président du Crif a réagi tôt ce matin, sur X (ex-Twitter) et dans les médias pour dénoncer ce « lynchage antisémite de masse ».

Patrick Klugman, avocat représentant les entreprises israéliennes dans les affaires Eurosatory et Euronaval est revenu pour le Crif sur ces deux événements pour lesquels l’État avait initialement interdit toute participation des entreprises israéliennes à ces salons, avant que le tribunal de commerce de Paris annule ces décisions en référé.

Mercredi 6 novembre 2024 au soir, La Tribune Auteuil du Parc des Princes s’est vu revêtir d’une très large banderole représentant notamment un combattant palestinien masqué, et une carte où l’État d’Israël n’existe plus.

Ancienne ministre et l’une des voix fortes du parti Renaissance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé nous livre son analyse sur l’état de la démocratie française. Elle estime que, face aux extrêmes, « la République doit redonner de l’espérance et ne pas se vivre sur le seul mode défensif ». À ses yeux, « l’idée de dépassement », qui ont fait les deux élections d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, reste porteuse car « nous avons des différences majeures à affirmer qui ne correspondent pas du tout au vieux clivage gauche-droite, sur l’Europe, sur les enjeux internationaux comme le soutien à l’Ukraine ou encore les enjeux républicains comme la Laïcité ». Constatant que « derrière l’antisionisme » menacent « une obsession et un antisémitisme qui n’ose pas dire son nom », elle nous déclare aussi, en réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, qu’il « faut renouveler notre législation pour mieux lutter contre les formes renouvelées de l’antisémitisme ». Quant au Hezbollah, armé par l’Iran : « On ne peut pas mettre sur le même plan l’État d’Israël et une organisation terroriste, qui ne peut en aucune manière être légitime ».