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Publié le 18 Juin 2024

Le brief du Crif - Victoire contre l’exclusion d’Israël au salon Eurosatory de la Défense et de la Sécurité

Du 17 au 22 juin 2024, se tient à Villepinte le Salon Eurosatory, salon international de défense et de sécurité terrestre, où sont attendus plus de 2 000 exposants de nombreux pays. Vendredi 31 mai, le gouvernement français avait d’abord annoncé qu’il n'y aurait « aucun stand de l’industrie de défense israélienne » lors de l’édition 2024 du salon. Le 14 juin, le tribunal de Bobigny a ensuite ordonné l’interdiction de toute présence de sociétés d’armement israéliennes ou affiliées, ainsi que de toutes délégations israéliennes ou intermédiaires au salon. Le tribunal de Commerce de Paris a finalement ordonné la réintégration des entreprises israéliennes ce mardi matin.
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Publié le 18 Juin 2024

L'entretien du Crif - Renaud Muselier : « Français, réveillez-vous ! L’avenir du pays est en jeu. »

Président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, a été membre fondateur de l’UMP et du parti « Les Républicains » (LR), avant de rejoindre la majorité présidentielle. Il évoque pour nous l’enjeu « historique » des prochaines élections législatives. En réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, le petit-fils de l’Amiral Muselier (grand Résistant qui avait dirigé les Forces navales françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale), fustige la « bascule » d'Éric Ciotti dans l’alliance avec le parti lepéniste RN : « je ne suis pas étonné par Monsieur Ciotti », nous déclare-t-il, mais « consterné » de voir qu’il cherche à « réaliser ce que souhaitait Jean-Marie Le Pen et dans son sillage Marine Le Pen, à savoir faire exploser la droite ! ». Le Président délégué de « Régions de France » se montre néanmoins confiant dans l’esprit de responsabilité et de conscience des électeurs, qui « voient très bien » la différence entre des élections européennes qui laissent libre cours à un vote protestataire sans impact et ces élections législatives, qui détermineront « l’avenir du pays ». Visant Jordan Bardella, il ajoute : « La France ne peut donner les clés du pays à quelqu’un qui, à 28 ans, n’a jamais rien géré de sa vie, ni ses affaires, ni une entreprise, ni une mairie ! » Il relève et précise aussi ici les nombreux risques que représentent à ses yeux, à gauche, les alliances et incohérences du « Nouveau Front Populaire » qui sont pour lui « le signe d’un délabrement total de la parole et de la cohérence politique ». En ce qui concerne LFI, il dénonce très vivement « son activisme et sa responsabilité » dans la montée de l’antisémitisme en France depuis le 7 octobre. Et il rappelle son soutien à l’État d’Israël et sa démocratie. Entretien.
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Publié le 17 Juin 2024

Le Crif en action - Le Crif présent à la cérémonie en hommage aux Engagés volontaires Anciens combattants juifs, à Bagneux

Ce dimanche 16 juin 2024 s’est tenue au cimetière parisien de Bagneux, une cérémonie en hommage aux Engagés volontaires Anciens combattants juifs. Le Crif était présent lors de cette cérémonie, représenté par Benjamin Allouche, membre du bureau exécutif du Crif.
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Publié le 11 Juin 2024

Le Brief du Crif - Le Crif appelle les responsables de LR à rejeter fermement tout accord électoral avec le RN

Après le dévoilement des résultats des élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République Emmanuel Macron, le Président du Crif s’est exprimé à l’attention des Républicains.
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Publié le 11 Juin 2024

Les Amis du Crif ont reçu Bernard-Henri Lévy, « Sur le choc de la conscience universelle qu’a été le 7 octobre, je crois que la vérité finira par l’emporter »

Lundi 10 juin 2024, Bernard-Henri Lévy était l’invité des Amis du Crif pour une conférence animée par Étienne Gernelle, Directeur du Point.
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Publié le 10 Juin 2024

Le Crif en action - Suite à la déclaration conjointe des Présidents Biden et Macron sur l'antisémitisme, le Crif et l'AJC annoncent un sommet annuel pour combattre l'antisémitisme

Le 8 juin 2024, suite à la déclaration conjointe de Joe Biden et d'Emmanuel Macron sur l'antisémitisme, le Crif et l'AJC annoncent un sommet annuel pour combattre l'antisémitisme.
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Publié le 10 Juin 2024

Le brief du Crif - Le Crif appelle le PS et les partis de gauche à refuser toute alliance avec LFI

Après le dévoilement des résultats des élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République Emmanuel Macron, le Président du Crif s’est exprimé à l’attention des partis français de gauche.
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Publié le 10 Juin 2024

Le Crif en action - Le Président du Crif était présent à la cérémonie des 80 ans du Débarquement de Normandie

Le jeudi 6 juin 2024 s’est tenue la célébration du 80ème anniversaire du Débarquement de Normandie sur la plage d’Omaha Beach à Saint-Laurent-sur-Mer dans le Calvados. Le Président du Crif était présent lors de cette cérémonie.
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Publié le 6 Juin 2024

Le Crif en action - Antisémitisme à l’université : le Président du Crif auditionné au Sénat

Jeudi 30 mai 2024, une table ronde était organisée au Sénat par la mission d’information relative à l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. Le Président du Crif est intervenu à cette occasion.
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Publié le 6 Juin 2024

L'entretien du Crif - François Heisbourg : « le Hamas est militairement très affaibli »

Spécialiste des questions stratégiques et militaires, François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), analyse pour nous l’état actuel du rapport de forces entre Tsahal et la branche armée du Hamas à Gaza. En réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, il décrypte aussi le plan de paix évoqué par Joe Biden, évoque les discussions en cours entre Américains et Saoudiens et la faible crédibilité, à ses yeux, de la Chine qui a récemment affiché sa volonté de médiation au Moyen-Orient. Le géo-politologue, actuellement en Israël, estime par ailleurs qu’une contre-offensive israélienne « n'est absolument pas à exclure » en réplique au Hezbollah à la frontière nord d’Israël. Entretien.
Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Saada : l’antisionisme doit être combattu par égard pour les valeurs françaises

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21 Juillet 2009
Daniel Saada, a occupé à l’Ambassade d’Israël plusieurs fonctions au cours de ces deux dernières années : il a assuré l’intérim du Ministre plénipotentiaire et dirigé le service politique. Il a coordonné la visite d’Etat du président Peres en mars 2008, puis accompagné l’organisation des festivités du 60ème Anniversaire organisées au Trocadéro à Paris en mai 2008. Ces derniers mois, il a assuré la direction du Service d’Information. Avant son retour en Israël, il dresse un bilan de son séjour parisien.

André Nadjar au CRIF : La laïcité en perte de vitesse

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21 Juillet 2009
André Nadjar, Vous venez d'être élu président du BBF. Cette organisation est l'une des associations juives les plus anciennes du monde. Que comptez-vous faire pour qu'elle réponde à la modernité du XXIème siècle ?

Quatre regards croisés sur une situation explosive et une tyrannie stalinienne : la Corée du Nord !

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17 Juillet 2009
Avec les réponses de Jean-Michel Quillardet, Fabien Taieb, Jacky Mamou, Jacques Jacubert.

Sept Regards croisés sur une tragédie et une honte : une personne sur six dans le monde souffre de la faim !

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16 Juillet 2009
Avec les réponses de Pierre Shapira, Jean-Philippe Moinet, Gaston Kelman, Arié Bensemhoun, Raphaël Draï, Dinah Azoulay, Laurent Duguet.

Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences-Po Paris : «Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais en Iran à l'affrontement…»

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26 Juin 2009
Question : Dans la crise iranienne, qu’est-ce qui sépare Moussavi et Ahmadinejad ?

Réponse : la forme seulement. Les deux hommes sont des apparatchiks de la république islamique, Moussavi l'étant même plus et depuis plus longtemps ! Mais, parfois un changement de forme implique - ou laisse permettre du moins - un changement de fond. Qu’on se souvienne, toute proposition gardée et en dépit d'un contexte fort différent, d'un Gorbatchev en Union soviétique.

Question : Mohammed Khatami a bénéficié de l’appui d’Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, lui-même ancien président de la république (1989-1997). Il semble aujourd'hui être une cible pour l'actuel régime. Pourquoi?

Réponse : Parce que c'est un pragmatique. Rafsandjani est prêt à discuter avec les Russes et les occidentaux, car il comprend les rapports de force, et il sait qu'il vaut mieux obtenir des avantages technologiques (nucléaire civil), diplomatiques (rôle au détroit d’Ormuz, en Afghanistan…) et économiques (fin des sanctions) considérables et renoncer à une course au nucléaire militaire qui risque d'apporter ni l'un ni l'autre en cas de guerre.

Question : L’affrontement Moussavi-Ahmadinejad a débouché sur une lutte entre le guide, Ali Khamenei et la seule personnalité susceptible, au sein des institutions, de s’élever contre lui, l’ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani. Quelle est la position d'Ali Khamenei ?

Réponse : En fait, la position qu'il n'a jamais quittée : celle du plus rigoriste et fanatique gardien du temple et du dogme. Or en principe, cette posture est discrète au sein de la république islamique. Son intervention massive et décisive dans l'arène, en l'espèce en faveur d'une gigantesque tricherie électorale, est sans précédent. En même temps, elle le décrédibilise, y comprit au sein des instances religieuses, et fait par contrecoup d'Ahmadinejad un véritable pantin.

Question : Que traduit la crise actuelle?

Réponse : Une crispation du régime. Souvent la révolution dévore ses propres enfants, en commençant par les plus modérés, ou en l'occurrence les moins fanatiques d'entre eux. Puis tombe le régime tout entier, un jour ou l'autre. Le problème pour les voisins et le monde, c'est que pendant ce temps les centrifugeuses tournent... les Etats-Unis, Israël, les états arabes sunnites, ne peuvent se permettre d'attendre la chute du régime pour agir contre la menace nucléaire, qu'Ahmadinejad brandira dans les toutes prochaines années. J’ai toujours dit qu'il fallait attendre le scrutin du 12 juin car il illustrerait la volonté du guide suprême. Hélas, elle est claire aujourd'hui. Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais à l'affrontement...

Michel Taubmann, journaliste, rédacteur en chef du Meilleur du Monde : «Nous sommes tous des démocrates iraniens !»

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26 Juin 2009
La revue Le Meilleur des mondes et la Confédération étudiante organisent le lundi 29 juin à 18 heures (mairie du 13ème arrondissement de Paris - 1, place d'Italie) un grand colloque : « Iran, le choix démocratique », avec le soutien du CRIF, parmi de nombreuses autres organisations et personnalités, et avec la présence d’Akbar Atri, leader du mouvement étudiant en 1999 et 2003, fondateur de l’organisation étudiante pour la démocratie et les droits de l’homme ; Ladan Boroumand, directrice de la Fondation pour la promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Iran ; Chahla Chafiq, sociologue et féministe ; Chahdortt Djavan, écrivain et féministe ; Setâre Enayatzadeh, universitaire ; Prince Reza Pahlavi ; Mohsen Sazegara, fondateur des Gardiens de la Révolution, puis animateur du mouvement réformateur jusqu’en 2003 (1). Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Réponse : Je crois qu’il est très important que pour la première fois depuis la révolution islamique, les anciens adversaires ou leurs enfants, je pense notamment à Mohsen Sazegara qui, en 1979, jeune étudiant révolutionnaire, était au côté de Khomeiny, à Neauphle-le-Château et à Reza Pahlavi, fils du Shah d’Iran, chassé du pouvoir par la Révolution islamique. Mohsen Sazegara a été l’un des fondateurs des Gardiens de la Révolution, terrible organisation politico-militaire, qui est encore aujourd’hui, l’un des derniers soutiens du régime.
Reza Pahlavi, lui, se consacre depuis trente ans, seul et sans moyen, car il est abandonné de tous, à instaurer la démocratie dans son pays. Chacun de son côté, Mohsen Sazegara et Reza Pahlavi, ont fait un bout du chemin, ont connu des remises en question et des souffrances. Mohsen Sazegara après avoir occupé de hautes fonctions dans la République Islamique est devenu un leader du mouvement réformateur. Il l’a payé de plusieurs mois de prison, et de tortures physiques et morales. Ces deux hommes se retrouvent aujourd’hui pour soutenir la révolte du peuple iranien et ils sont tous les deux à la fois pour la démocratie et la laïcité. On peut en dire autant de tous les Iraniens qui seront à la tribune. Je pense notamment aux femmes comme Chahdortt Djavan, Chahla Chafiq et Ladan Boroumand, qui, en tant que femmes, furent les premières victimes de l’obscurantisme religieux.

La situation en Iran est grave. Que traduit la crise actuelle ? Peut-on parler de situation prérévolutionnaire ?
Réponse : Cette situation n’est absolument pas surprenante pour ceux qui, comme moi, suivent les événements en Iran, depuis plusieurs années. Nous avons tous relevé un décalage croissant entre une société civile aspirant à la démocratie et l’assouplissement à la disparition des contraintes religieuses imposées par le système.
Je vous rappelle que le livre d’entretiens que j’ai publié avec Reza Pahlavi s’appelle « L’heure du choix », (Ed. Denoël, février 2009, 17 euros), ce qui signifiait clairement que pour lui, la question de la démocratie se posait à court terme pour l’Iran. Ce titre a suscité beaucoup de sarcasmes à l’époque. Il y a encore quelques semaines, des observateurs vantaient la solidité du régime iranien et louaient ses capacités à organiser des élections démocratiques. Ce qui est clair, c’est que nous sommes confrontés à deux crises. La première oppose une grande partie de la société iranienne au pouvoir en place et la deuxième est interne au pouvoir. La jonction entre une partie de l’appareil religieux, politique et militaire et les protestataires entrainera à terme une crise qui débouchera non pas sur une réforme mais sur un dépassement de la République islamique. Il est très significatif d’ailleurs de constater qu’un homme comme Moussavi, ancien Premier ministre de Khamenei et de Khomeiny (entre 1981 et 89) dans la période la plus répressive du régime se trouve aujourd’hui emporté bien loin de ses intentions initiales dans un affrontement avec le régime dont il est issu.

La jeune Neda, qui a été tuée d’une balle en pleine poitrine et dont le film de sa mort fait le tour du monde sur le web, est-elle devenue le symbole même de la résistance en Iran ?
Réponse : Les images terribles de ce carnage, de cet acharnement brutal et inhumain sur cette jeune fille symbolise la réalité de la République islamique. Dans le livre que je publie très bientôt chez Denoël (« Histoire secrète de la révolution iranienne »), avec mon ami l’intellectuel iranien Ramin Parhan, nous montrons avec des documents inédits que dès le premier jour, la révolution islamique s’est distinguée par sa brutalité, sa cruauté, et la haine de tous ceux qui était différent et notamment les femmes. Ce fut une révolution contre les femmes et il est assez malheureusement logique que cette révolution qui a commencé contre les femmes se termine par le massacre d’une jeune femme sans défense. Toutefois, le symbole de la nouvelle révolution démocratique dont nous voyons les prémices actuellement, ce sont ces beaux visages de femmes iraniennes, qui enlèvent leur voile et droit dans les yeux défient les Ayatollahs obscurantistes et leurs miliciens barbares. Ce sont ces visages de femmes dévoilées iraniennes qui sont aujourd’hui non seulement l’espoir de l’Iran mais l’espoir de toux ceux qui pensent -à l’encontre des partisans de la guerre des civilisations- que les valeurs de la déclaration de 1948 des Droits de l’Homme, que l’égalité des hommes et des femmes, que la séparation du politique et du religieux, ne sont pas les produits de l’impérialisme occidental, mais sont les valeurs de l’Humanité toute entière.

Propos recueillis par Marc Knobel

Photo (Michel Taubmann) : D.R.

Note :
1) Pour des raisons de place et de sécurité: Inscription obligatoire à cette adresse email avant le 26 juin: m.taubmann@free.fr

Michel Taubmann est également l’auteur de « La bombe et le Coran, une bibliographie de Mahmoud Ahmadinejad », Ed. du moment, 2008, 19 euros 95.

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