Fin 2013, M. Cukierman avait fait part à plusieurs reprises de son inquiétude face au phénomène Dieudonné et à la montée de l'antisémitisme.
Sur les ondes de RTL le 16 décembre, le président du Crif avait estimé que "Dieudonné est devenu un professionnel de l'antisémitisme, il utilise sa réputation d'humoriste pour fabriquer de l'antisémitisme et le propager".
Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que les propos poursuivis n'étaient pas diffamatoires.
Quant aux propos de M. Cukierman qui présentent le geste de la "quenelle" comme un salut nazi inversé, un "salut nazi à la mode de Dieudonné" - propos tenus le 17 décembre 2013 dans l'émission "Le talk Orange le Figaro" -, les juges ont considéré qu'il n'a fait "qu'exprimer un point de vue personnel". Pas de diffamation là non plus, a jugé la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
M. Cukierman a ainsi été relaxé. Le président du Crif demandait la condamnation de Dieudonné pour procédure abusive, mais a été débouté.
Le 13 mai, Dieudonné a déjà perdu un procès en diffamation contre le président de la Licra Alain Jakubowicz, qui avait qualifié la "quenelle" de "salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah"... Lire l'intégralité.