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Publié le 12 Juin 2007

Simone Diday, le combat pour la vérité

Née au Caire en 1932, Simone Diday a été journaliste au Progrès Égyptien, un quotidien de langue française. Elle a quitté l'Égypte le 24 novembre 1956 avec son mari et son fils, alors âgé de 2 ans. Elle sera le modérateur du débat « Juifs d’Égypte. Le second Exode » qui se déroulera le 14 juin prochain à 20h30 au Centre Rachi. Simone Diday répond aux questions de la Newsletter du CRIF.


Pour vous, c’est quoi l’Égypte ?
L'Egypte est mon pays de naissance. C'est le pays où je me suis construite. Où j'ai appris la tolérance, le respect de l'autre mais aussi que l'arbitraire, l'injustice et la corruption n'étaient pas que des mots.
Peut-on considérer qu’en grande partie les Juifs égyptiens aujourd’hui disséminés à travers le monde, ont été, à un moment donné de leur existence, des exilés, des réfugiés ?
Oui je pense que l'on peut considérer la plus grande partie des juifs d'Égypte à travers le monde comme des exilés, des déracinés et des réfugiés.
Pourquoi, pour qui, faut-il garder le souvenir d’un temps, hélas révolu ?
Pour préserver la vérité historique. Notre histoire est occultée par les autorités égyptiennes et notre éparpillement n'a pas contribué à faire connaître nos souffrances, nos combats et nos luttes pour surmonter les obstacles.
Propos recueillis par Jean-Pierre Allali