Réponse : Je m’investis dans ce projet parce que le devoir de mémoire est une notion fondamentale pour moi. Il faut être vigilant et il est essentiel de transmettre cela à la jeunesse.
Question : Qu’avez-vous fait précisément pour permettre que ce projet se tienne ?
Réponse : Le ministère de l’Education a donné son aval, ainsi que l’Académie. J’ai donc été l’interlocutrice entre la commission qui a été créée et les organisateurs, dont le CRIF Marseille Provence. J’ai donc contacté différents établissements scolaires afin de leur présenter ce projet et de leur demander d’y participer. Il s’agissait de demander à des enseignants des classes de quatrième et de troisième de collège de faire travailler leurs élèves sur la notion de crime contre l’Humanité.
Question : C'est-à-dire ?
Réponse : Par exemple, pour les classes de troisième, les élèves doivent étudier un des criminels qui a été jugé au tribunal de Nuremberg. Pour mener à bien ce travail pédagogique, les enseignants ont été aidés par Renée Dray-Bensoussan, historienne de la Shoah, et des avocats de Marseille ont présenté le sujet et ont parlé du crime contre l’Humanité dans les classes.
Question : Est-il difficile de parler de la Shoah ?
Réponse : C’est le second projet de mémoire auquel je participe. Il y a toujours eu, à ma connaissance, des enseignants pour s’intégrer ou s’approprier sur le plan pédagogique, ces travaux ou ces projets.
Propos recueillis par Marc Knobel