Blog du Crif - La haine d’Israël : cet étrange aphrodisiaque d’une gauche dite de gauche

28 September 2022 | 93 vue(s)
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Actualité

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

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Israël
Sophie Taïeb's picture
Incendie du tombeau de Joseph
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16 October 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

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Opinion

Dès le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, nous avons, le 23 février dernier, proposé à nos lecteurs, une étude sur les Juifs d’Ukraine. Depuis quelques jours, le conflit semble s’étendre à deux autres pays, la Finlande et la Suède. Nous vous proposons de découvrir les communautés juives de ces deux pays. Aujourd’hui, les Juifs de Finlande.

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La canicule de l’été dernier a-t-elle consumé autant de neurones à gauche qu’elle n’a asséché les rivières ?

On peut le penser, tant ce thermomètre des passions politiques contemporaines,en l’occurrence le rapport au« signe Israël » s’est à nouveau mis en surchauffe à cette période.

La haine obsessionnelle d’Israël paraît être le dernier supplément d’âme d’une gauche en manque de « justes causes ». Rien n’y fit : ni les crimes russes en Ukraine, nile dérèglement climatique, ni les forêts incendiées, ni le chaos économique à venir, ni le procès des tueurs islamistes de novembre 2015 n’ont paru plus importants aux yeux de ces progressistes que les méfaits supposés d’Israël. Bien pire, en focalisant son énergie contre ce seul État, la gauche de gauche, prétend identifier la dernière séquelle de l’héritage nazi.

Le projet de résolution soumis au Parlement dénonçant le « régime d’apartheid » dont Israël serait le dernier représentant, mettait en avant la nature raciste de cet État. C’est la légitimité de cet État que les amis de Jeremy Corbyn ont pris pour cible.

L’affrontement entre le Jihad islamique ou des groupes islamistes comme étant des « forces résistantes à l’occupation » est l’autre falsification majeure du récit de l’affrontement récent à Gaza.

Depuis 2005, ce territoire est libre de toute présence israélienne. Depuis cette date, Gaza aurait pu être l’exemple même d’un développement à côté d’Israël. En 2007, à la suite d’un coup d’État sanglant contre le pouvoir du Fatah, le Hamas a fait le choix d’y bâtir une base de haine et de terreur. On connaît la suite. Les milliards de dollars de l’aide internationale y ont été investis pour construire des tunnels, des rampes de missiles et autres dispositifs terroristes. L’Iran est le maître d’œuvre de cette stratégie. Ne pas rappeler ces faits consiste à désinformer le lecteur au profit d’une présentation lacrymale des apparences.

C’est ce que Clotilde Mraffko, la très militante correspondante du Monde en Israël, a systématiquement diffusé à travers ses articles relatant le dernier affrontement entre le Jihad islamique et Israël.

Jamais le projet politique de ces mouvements n’est rappelé. Quel est-il sinon celui de la disparition d’Israël ? Que signifiaient les tirs de missiles indistinctement tirés sur tout le territoire israélien ? En gommant la part islamiste de ces groupes, Le Monde feint de les présenter comme des mouvements nationalistes luttant pour un État palestinien. Ce mensonge par omission falsifie l’actuelle réalité du conflit entre l’islamisme qu’il soit issu des Frères musulmans ou bien de l’Iran des mollah et cette présence juive au Proche-Orient.

Cette rente de situation n’est qu’un leurre destiné à dissimuler un projet totalitaire dont l’Etat d’Israël constitue la première cible. Qu’est-ce que l’agression contre Salman Rushdie vient nous rappeler ? Qu’est-ce que les menaces toujours vives contre la jeune Mila viennent nous rappeler ? Qu’est-ce que le nom de Samuel Paty nous rappelle ? Qu’est-ce que la haine antisioniste instrumentalisée par les pouvoirs en place dans le monde arabe vient nous dire ? Qu’est-ce que l’iman Iquioussen prêchait à destination de ses ouailles ? Que le juif est l’ennemi de l’humanité et qu’Israël reste un pays à maudire.

Ces énoncés ont construit une pensée magique, baptisé à gauche « antisionisme». Il grignote chaque jour les cervelles des banlieues, mais il se trouve que par opportunisme, lâcheté, paresse intellectuelle, conformisme idéologique, ce cancer de la pensée ne veut ni être vu, ni être nommé pour ce qu’il est. Bien pire, c’est la culture du déni du réel, du dénide la menace pour tous, y compris eux-mêmes, qui triomphe et se fait le relais voire le complice des discours propagandistes du Jihad islamique.

Personne ne conteste le malheur de Gaza, mais personne ne cherche la raison de ce malheur dans ce que les Palestiniens ont eux-mêmes choisi pour leur propre devenir. L’usage que les Arabes font de la cause qu’ils prétendent défendre, s’inscrit dans la grande tradition des mensonges d’abord destinés à berner les peuples. Ce qui menace Israël menace d’abord les libertés dans le monde arabe. Ce qui menace Israël nous menace.

Jacques Tarnero. Essayiste, documentariste, ex-chercheur à la cité des sciences/CNRS Auteur des films Décryptage, Autopsie d’un mensonge, et du livre Nom de trop

 

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