Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Blog du Crif - Du droit à diffamer Israël

07 February 2022 | 139 vue(s)
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Actualité

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Jean Pierre Allali's picture
ADIEU SHIMON
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29 September 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

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Opinion

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Pour vous donner le goût des vacances, le Crif vous fait voyager et lance sur ses réseaux la campagne "Juifs du Monde". Ensemble, partons à la découverte des populations juives du monde, de leurs histoires et de leurs traditions. Aujourd’hui, embarquement immédiat pour Hong Kong !

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Tribune diffusée sur Radio J le 4 février 2022

Avec Bruno Halioua, président de l’AMIF, nous étions  témoins à Lyon au procès en appel contre Euro-Palestine pour encouragement au boycott. Des médecins qui avaient refusé des cartes Vitale affublées d’un sticker « Teva, j’en veux pas » avaient été livrés en pâture sur les réseaux sociaux. Mais en juin 2020 la Cour Européenne des Droits de l’Homme  a dit que  tant que l’appel au boycott n’impliquait pas violence, haine ou intolérance, il relevait de la liberté d’expression, ce qui restreint considérablement le champ d’application de la loi française.

Mme Olivia Zemor, présidente de Euro-Palestine, prétend qu’elle n’appelle pas à la haine quand elle écrit qu’Israël commet un génocide contre les Palestiniens (dont la population s’est multipliée depuis 1967 par 3,5, dix fois l’augmentation de la population française dans cette période), ou qu’il empêche les Palestiniens de se soigner (15000 Gazaouis chaque année en moyenne dans les hôpitaux israéliens). Elle attaque Israël pour mieux lutter contre l’antisémitisme, car c’est la politique d’Israël, elle seule, qui crée l’antisémitisme ( toutes les enquêtes montrent au contraire que  la haine d’Israel est le déclencheur le plus fréquent des actes antisémites). Et bien sûr, Mme Zemor, trotskyste invétérée, se prétend partisan résolu de cette liberté d’expression que les sionistes, et eux seuls, voudraient bâillonner.

Il est pénible de lire les mensonges de Mme Zemor.

Il est encore plus pénible de découvrir que Mme Zemor a un double, la secrétaire générale de Amnesty International, Mme Agnès Callamard.

Le rapport que vient de publier Amnesty accuse Israël d’apartheid à l’égard des Palestiniens. Pas seulement dans les territoires dits occupés (où leur statut  relève  de l’Autorité Palestinienne), mais chez les Arabes israéliens.

Amnesty a concocté à son seul usage une définition nouvelle du mot apartheid . Dans un pays où un juge arabe met le président  en prison, où la coalition politique dépend d’un parti islamiste, où une grande part des médecins ou avocats est arabe, où Nazareth est un  foyer actif de haute technologie, l’apartheid n’a pas beaucoup à voir avec celui de l’Afrique du Sud…

Le rapport fourmille d’allégations inexactes que l’’organisation Camera a démontées soigneusement. Sur 280 pages, iI ne mentionne pratiquement jamais les attentats  palestiniens de ces vingt dernières années. Il faut  lire l’interview  du  Directeur de Amnesty par un journaliste du Times of Israël pour comprendre  l’étendue de la négligence, de l’arrogance et de la partialité de l’organisation.  On y apprend incidemment que si Israël est mis en cause plus que d’autres pays, c’est parce il est plus facile d’y enquêter!

L’historique de la haine anti-israélienne de Mme Callamard est sans appel, alors qu’elle se targue d’être une grande professionnelle. L’un de ses faits d’armes est d’avoir écrit en 2013 que Shimon Peres avait avoué que les Israéliens avaient assassiné Arafat. La  lecture de l’interview incriminée montre l’énormité stupide du mensonge. Il n’a pas dissuadé les dirigeants de Amnesty de nommer Mme Callamard à la tête de l’organisation, ce qui en dit long sur leur parti pris.

Boycott et allégations d’apartheid ne sont qu’une des deux branches de la tenaille israélophobe, celle qui prône la liberté d’expression, entendue en fait comme liberté de calomnier Israël.

L’autre branche de cette tenaille relève à l’opposé d’une interdiction, celle de l’islamophobie.

Les conséquences d’une critique qualifiée d’islamophobe, on les voit dans la vie de ceux qui ont eu l’audace d’exercer cette liberté d’expression-là. Ainsi en est-il cette semaine des auteurs du reportage de Zone Interdite sur l’emprise islamiste à Roubaix.

L’accusation d’islamophobie  entraine ostracisme social et  parfois  mort physique. Pourquoi prendre ce risque?

Cadit ira metu : la crainte éteint la colère, disait un poète latin.

En revanche diffamer Israël peut se faire en toute sérénité et fournit en plus un label de conformité humaniste.

Pourquoi se priver ?

Richard Prasquier