Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Blog du Crif - Où est l’apartheid en Israël ?

26 May 2021 | 434 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Actualité

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Gad Weil est le Président du MJLF (Mouvement juif libéral de France).

Meyer Habib, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui l'ont en exècre. Mais on ne peut en aucun cas tolérer un tel déferlement de haine antisémite.

Discours prononcé lors de la Plénière de clôture.

Gil Taïeb's picture
Blog du Crif - Hors Normes
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18 October 2019
Catégorie : Actualité

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Opinion

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Il y a des termes qui jusqu’à présent étaient l’apanage des militants antisionistes et de leur rhétorique sordide pour délégitimer Israël et déverser leur haine antisioniste avec les conséquences que l’on connait pour les Français Juifs.

Le terme d’apartheid en fait partie.

Le 23 mai 2021, Jean-Yves Le Drian l’a employé lors de l’émission du Grand Jury RTL LCI Le Figaro en déclarant « Pour la première fois, on a pu constater une conflictualité dans les localités israéliennes. Les communautés se sont affrontées. Le risque d'apartheid est fort si on continue à aller dans une logique à un État ou du statu quo. ». Utilisé par le Ministre des Affaires étrangères, ce terme n’en est que plus choquant, plus dangereux.

Les mots ont un sens. Juridiquement, l’apartheid couvre un éventail d'actes, commis dans le cadre d'un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d'un groupe racial sur tout autre groupe racial dans l’intention de maintenir ce régime.

De quel apartheid parle-t-on pour Israël ? Les Arabes israéliens, qui représentent 20% de la population du pays, font partie intégrante de la société israélienne. Juifs et Arabes israéliens travaillent ensemble depuis des décennies dans nombre d’écoles, d’universités, d’hôpitaux, d’entreprises, de centres de recherches. Le président de la première banque du pays fut récemment un Arabe israélien, tout comme le juge à la Cour suprême israélienne qui a envoyé l’ancien président de l’Etat d’Israël Moshe Katsav en prison. Des listes de candidats arabes israéliens se sont systématiquement présentées aux élections législatives et envoient des députés à la Knesset.

Où est l’apartheid dans tout cela ? Dire le contraire, c’est méconnaitre la réalité et ajouter de l’huile sur le feu, en particulier dans le climat actuel de tensions après qu’Israël ait dû légitimement répondre à l’attaque terroriste sans précédent du Hamas et que certains ont voulu récupérer en France à des fins partisanes et politiques.

On connaît depuis longtemps le tropisme pro-arabe de la diplomatie française qui n’a pas adapté son logiciel usé à la nouvelle donne géopolitique mondiale. Mais quelques jours après la récente déclaration du premier ministre Jean Castex à l’Assemblée nationale, plaidoyer pro-palestinien ayant passé sous silence à la fois les 4000 missiles du Hamas envoyés sur les civils israéliens et les victimes israéliennes de ces bombardements terroristes, entendre le terme d’apartheid dans la bouche du ministre français des affaires étrangères ne peut que susciter des questions lourdes de sens. Ce climat aux couleurs jaunies constitue un terrible retour en arrière qui rappelle les heures anti-israéliennes les plus sombres de la politique étrangère de la France.

Quelle sera la prochaine étape ? Est-ce ainsi que la France compte lutter contre les appels illégaux au boycott d’Israël, contre l’antisionisme, dont le président de la République avait à juste titre indiqué qu’il revêt les nouveaux habits de l’antisémitisme, contre l’islamisme qui - au-delà du combat contre les valeurs de la République - fait des Juifs et d’Israël ses cibles prioritaires ? A-t-on déjà oublié que les Français Juifs assassinés ces dernières années l’ont tous été par des islamistes nourris sur notre sol par la haine d’Israël ?

Les politiques, journalistes et responsables associatifs qui s’engouffrent par conviction, par intérêt ou par peur dans cette dérive anti-israélienne dangereuse portent aujourd’hui, pour demain, une responsabilité majeure. Nous ne l’oublierons pas.

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France

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