Bruno Halioua

Président de la Commission Souvenir du Crif

Blog du Crif - Nous ne sommes pas seuls contre l’odieuse campagne de Boycott contre l’entreprise israélienne Téva

19 March 2021 | 273 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

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Actualité

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

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La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et la Syndicat des médecins libéraux (SML) prennent position contre l’odieuse campagne de Boycott contre Teva, société pharmaceutique israélienne, alors que plusieurs patients ont présenté leur carte vitale avec des stickers “Teva J’en veux pas !”. 

Depuis plusieurs années, l’AMIF (Association des Médecins Israélites de France) est alertée par de nombreux confrères à propos de patients qui présentent avec un sourire souvent ironique une carte Vitale sur lesquels était apposé un sticker "TEVA j'en veux pas!" . De tels faits ont également été rapportés par les pharmaciens, les dentistes et les kinésithérapeutes.

C’est une situation qui plonge les professionnels de santé dans une situation inconfortable. Ne nous leurrons pas, la présentation d’un carte vitale avec ce type de sticker antisioniste  témoigne très souvent de la volonté de narguer le médecin supposé être juif et donc « sioniste ». Bien entendu, il est nécessaire d’assurer la prise en charge médicale du patient conformément au code de déontologie. Mais faut-il accepter la carte Vitale ? Sur le plan légal, la situation est claire, le médecin a parfaitement le droit de refuser de la prendre. Dans ce cas, il doit facturer ses honoraires sur une feuille de soins papier qui sera transmise à la CPAM afin d'obtenir le remboursement.

Que s’est-il passé en pratique lorsque des médecins de l’AMIF ont refusé ces cartes vitales avec ce type de sticker ? Les réactions ont été variables. Cela a donné lieu à un climat de froideur mais aussi à des échanges verbaux violents voire à des insultes et même à des menaces voilées…. Certains médecins ont été victimes de commentaires anonymes hostiles sur des réseaux sociaux à la suite de leur refus. Récemment, un palier a été franchi. Un médecin a été filmé par son patient pendant qu’il expliquait calmement son refus d’accepter ce type de carte Vitale. Il a eu la triste surprise de voir cette vidéo circuler sur internet avec un cortège ignoble de commentaires antisémites. Son nom a été livré en pâture, avec les conséquences éventuelles que l’on peut facilement imaginer. Il a eu la surprise non moins triste de se rendre compte que les référents locaux du Conseil de l’Ordre étaient aux abonnés absents et que les menaces ne pouvaient pas être prises en compte autrement que par une main courante.

Jusqu’à présent, l’AMIF n’a pas voulu ébruiter ce type d’incidents afin ne pas mettre dans l’embarras nos confrères.

Maître Aude Weill Raynal a évoqué cette situation insupportable pour les médecins au cours de l’audience du tribunal correctionnel de Lyon qui a eu lieu mardi 16 mars contre Olivia Zemor du BDS qui a fait état sur son site, sous le titre «Teva, on n’en veut pas», de l’action de militants lyonnais pro-palestiniens devant la plus grande pharmacie de cette ville en 2016. Notre collègue a témoigné des menaces dont il a fait l’objet.

Nous avons informé les Syndicats de Médecins qui ont aussitôt réagi face à cette situation intolérable.

Nous remercions le docteur Jean-Paul Ortiz président Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et le docteur Philippe Vermesch, président du Syndicat des médecins libéraux (SML) pour leur prise de position ferme face à cette situation insupportable qui nuit à la qualité et à l’indispensable sérénité qui doit prévaloir dans la relation entre le médecin et son patient. Comme l’a bien souligné le docteur Ortiz « La consultation médicate doit se dérouler dans un climat de confiance et de sécurité. Elle ne peut pas faire l'objet d’une pression quelle qu'elle soit, sous quelque forme que ce soit, y compris sur la prescription medicamenteuse, lors du colloque singulier entre le medecin et le patient. La liberté de pensée ou de religion interdit tout prosélytisme ou toute pression politique”. De son côté le docteur Philippe Vermesch a rappelé que « De telles initiatives ne sont pas compatibles avec les principes de la République. L'antisémitisme n'a pas sa place dans la relation entre le patient et son médecin qui lui prescrit les médicaments nécessaires sans aucune considération religieuse ou politique ».

Nous pensons qu’il est grand temps de sortir du silence et d’attirer l’attention à ce sujet des autorités publiques (Ministère de la Justice, Ministère de la Santé, Ministère de l’Intérieur) et des organismes de Sécurité Sociale.

 

Bruno Halioua, président de l'AMIF (Association des médecins israélites de France)