Blog du Crif - La myriade de drapeaux palestiniens, lors de la manifestation contre "l’islamophobie", à Paris

12 November 2019 | 1126 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Pages

Actualité

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pages

Opinion

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par Nicolas Bedos

Par Chloé Blum

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Pages

Ce sont-là des drapeaux et des slogans anti-israéliens qui ont parsemé le cortège, tout au long de son parcours

Avant même que la manifestation contre « l’islamophobie » -un terme totalement inadapté- déambule dans les rues de Paris, ce dimanche 10 novembre 2019, la controverse portait déjà sur celles et ceux qui appelaient à manifester, dont des organisations trotskystes comme Lutte ouvrière, le Nouveau Parti Anticapitaliste, quelques partis de gauche comme la France Insoumise -alors que des réserves ont été exprimées au sein même de LFI par François Ruffin et Adrien Quatennens- ou une association qui suscite de très nombreuses critiques par ailleurs souvent justifiées, comme le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF).

Un dérapage qui a été relativement ignoré par la presse généraliste a consisté à brandir ici ou là, lors du cortège, une myriade de drapeaux palestiniens, des slogans hostiles à Israël, des appels explicites au boycott d’Israël, des gens portant tee-shirts appelant au BDS, pancartes portées par des chapelles de la gauche radicale ou certains mouvements militants propalestiniens. D’ailleurs, dans le cortège, figurait les militants de l’association Europalestine, avec à leur tête, Olivia Zemor, en train d’haranguer et d’exciter la foule.

Or, le conflit israélo-palestinien n’avait strictement rien à voir avec cette manifestation et avec une problématique franco-française qui cristallise l’opinion publique française et la classe politique française. Cette présence belliqueuse et ces slogans hostiles et agressifs sont là finalement pour suggérer par là-même qu’Israël continue/continuait/continuerait d’enflammer et d’être instrumentalisé. Par contre, la question suivante se pose : lors de cette manifestation, qui a brandit des drapeaux yéménites, syriens ou libyens ? Alors que, là-bas, les guerres civiles ont provoqué la mort de centaines de milliers de personnes ? Faut-il une fois de plus comprendre que les guerres civiles arabo-arabes n’intéressent pas ? Au final, cette instrumentalisation est insupportable.

Enfin, au-delà des étoiles jaunes qui ont été portées ici ou là, sujet rappelé par un communiqué du Ceif, nous voulons lister une dernière et gravissime dérive, lors de cette manifestation.

Le dérapage le plus incroyable a eu lieu lorsque, juché sur un camion, Marwan Muhammad, fondateur de l’association LES Musulmans, qui fut également directeur du CCIF, harangue la foule au cri de « Allah akbar » (Dieu est grand), repris en cœur. "On dit 'Allah akbar' parce qu'on est fiers d'être musulmans et on est fiers d'être citoyens français", poursuit Marwan Muhammad.  France Info rapporte que les manifestants l'applaudissent. "On dit 'Allah akbar' parce qu'on en a marre que des médias fassent passer cette expression religieuse pour une déclaration de guerre", renchérit l'orateur. Les applaudissements redoublent.

Qu’ «Allah akbar » soit une expression communément exprimée dans le monde musulman va de soi. 

Mais, ce cri fut aussi un cri de guerre, annonçant de grandes catastrophes, des drames terribles, le sang, la mort et le fanatisme. De nombreux compatriotes -dont des français de confession musulmane- ont été assassinés sauvagement en entendant ce cri, qui fut en l’état un cri de rage et de haine. Cette harangue était inutile, elle apparaît comme une provocation supplémentaire.

Au final, ces dérives questionnent et interpellent sur les instrumentalisations multiples, lors de cet étrange rassemblement.

Marc Knobel

 

- Les opinions exprimées dans les billets de blog n'engagent que leurs auteurs -