David Ruzié est professeur émérite des universités et et ancien Doyen de la Faculté de droit de l'Université René Descartes (Paris V). Il est spécialiste de droit international.
Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international
Une fois encore, des voix discordantes se font entendre au sein du gouvernement israélien, à peine issu des dernières élections. Alors qu’un léger « frémissement » se dessine dans le camp arabe, qui dispose, certainement, de moyens efficaces pour faire plier les jusqu’auboutistes palestiniens, dans le camp israélien en en est déjà à imaginer l’aboutissement des négociations.
Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international
Dans son édition de mercredi 16 janvier 2013, le journal Le Monde écrit, à propos de l’opération Serval actuellement menée, par la France, au Mali et que vient d’approuver, unanimement, le Conseil de sécurité de l’ONU : « Sur le plan juridique, le fait que Paris s’abrite derrière l’article 51 de la charte des Nations unies. – qui prévoit « le droit de légitime défense, individuelle ou collective » en cas d’agression armée contre un État membre de l’ONU – ne fait pas l’objet de la moindre contestation au sein du Conseil ».
Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international
Sur le site officiel du Consulat général de France à Jérusalem (qui, depuis la création de l’Etat d’Israël est directement rattaché au Ministère des affaires étrangères à Paris, sans rapports avec l’Ambassade de France en Israël, établie, d’ailleurs, à Tel Aviv) on apprend, avec stupéfaction (le mot n’est pas trop fort), qu’une « délégation du Conseil régional d’Ile-de-France s’est rendue dans les Territoires Palestiniens du 8 au 12 novembre 2012 afin de signer un accord de coopération avec le Gouvernorat de Jérusalem » (http://consulfrance-jerusalem.org/S...).
Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international
À nouveau, il y a quelques jours, on a entendu dans les milieux de l’ONU évoquer le cas des « réfugiés palestiniens ». Ainsi, le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), Filippo Grandi, a demandé jeudi dernier, une « solution juste » pour les cinq millions de réfugiés de Palestine. Ce diplômé de philosophie d’universités italiennes, au service des Nations Unies Unies depuis 1988, dirige l’UNRWA depuis près de trois ans et, généralement, on l’entend réclamer des crédits supplémentaires.
Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international
Sans vouloir jouer aux Cassandre, il est pratiquement acquis qu’à l’occasion de la journée de la Palestine, le 29 novembre prochain (date anniversaire de la résolution 181-2 de l’Assemblée générale recommandant, en 1947, le partage de la Palestine pour donner naissance à deux États) ce même organe reconnaîtra la Palestine comme État observateur.