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« Au nom de l'idéal républicain, pour la Démocratie, la Justice, la Liberté et la Paix...je suis un ami d'Israël ». Tel est le credo des « Amis d'Israël », mouvement initié par deux parlementaires, Claude Goasguen, ancien ministre, élu UMP et Jean- Pierre Plancade, sénateur appartenant au RDSE – Rassemblement démocratique et social européen -. Respectivement président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale et au Sénat, ils ont initié ce 1er Congrès avec la participation du CRIF, d'ELNET, des Amis européens d'Israêl (EFI), qui rassemblent 1500 parlementaires, toutes tendances confondues, à travers l'Europe, de la Fondation France-Israël et de l'Association France-Israël, et ont déjà obtenu la signature de près de 70 élus pour le Pacte politique d'Amitié avec Israël. D'autres signatures sont attendues. L'Association France-Israël appelle également à participer au Congrès auquel JCall ne participera pas.
Un Pacte d'amitié en 5 points que peuvent signer la plus grande partie des politiques
Lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale le 2 avril, Arié Bensemhoun, délégué des Amis d'Israël, détaillait les cinq points de ce Pacte: légitimité d'Israël sur tous les plans, sécurité d'Israël, avec un sens, paix et ses conditions, engagement contre toutes formes de boycott, désengagement et sanctions à l'encontre d'Israël et enfin renforcement des relations entre deux pays modernes, aux valeurs communes. Il s'agit, dit-il « de donner du contenu à cette amitié ».
Les candidats à la présidentielle ont été invités, à l'exception des Verts, de l'extrême gauche avec Jean-Luc Mélanchon et du Front National. Faire participer des personnalités ne se présentant guère comme des amis d'Israël n'aurait pas fait sens, en effet, puisqu'il s'agit de « promouvoir l'amitié, l'entente et la connaissance » entre les deux pays précisait le Président du CRIF. Pour Richard Prasquier, « la France et Israël ont besoin de politiques plus équilibrées et ce Pacte peut être signé par la plus grande partie des politiques. L'objectif du CRIF est que cette amitié ne se fasse pas sur la base de telle ou telle option politique, mais sur des bases beaucoup plus larges ».
La politique étrangère dans la campagne présidentielle
Une meilleure connaissance d'Israël, dont l'image est faussée, c'est « justement le rôle de la Fondation France-Israël », rappelait sa Présidente, Nicole Guedj, soulignant que son action se situe « en dehors des liens politiques et diplomatiques ». Mais il faut « se coordonner dans l'action de liaison entre la France et Israël ». Elle notait, par ailleurs, que « les autorités israéliennes sont très volontaires pour renforcer le lien entre Israël et la France ». Ainsi, « lors de son déplacement pour accompagner les victimes de l'attentat de Toulouse et leurs familles, Alain Juppé a été reçu pendant une heure par Shimon Peres et une heure par Benjamin Netanyahou », soulignait la Présidente de la Fondation qui a également participé au voyage. Elle « prenait acte » par ailleurs « de l'engagement du candidat Nicolas Sarkozy » qui déclarait récemment que « la paix entre Israël et les Palestiniens serait à son programme et une priorité pour lui ». La présence du numéro deux de l'Ambassade d'Israël au Congrès est d'ailleurs annoncée, l'Ambassadeur ne se trouvant pas à Paris. Participation annoncée également du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé. Il pourrait y avoir aussi une intervention du Chef de l’État et candidat, mais rien n'a été confirmé.
Arié Benshimon regrettait pour sa part que la politique internationale de la France ne soit pas évoquée dans la campagne présidentielle, alors que, sur fond de suites du « printemps arabe » avec un danger islamiste qui se profile, la France et les Français « sont concernés pour des raisons géographiques et sociologiques ».
Retentissement du confit israélo-palestinien en France et oubli de l'essentiel
À cet égard Richard Prasquier évoquait, « sans vouloir faire d'amalgame avec ce qui s'est passé à Toulouse », le retentissement que peut avoir le conflit au Proche -Orient et citait les « prêcheurs, au discours épouvantable, porteurs d'un consensus de haine antiisraélienne, invités pour le Colloque de l'UOIF et dont la venue avait été acceptée » par la France avant qu'elle la refuse. Le président du CRIF rappelait que selon l'article 7 de la Charte du Hamas « chaque musulman doit tuer un Juif ». Hamas qui est l'émanation des Frères musulmans dont Tariq Ramadan, également invité de l'UOIF, est l'un des proches, comme cette Union. Or, ajoutait Richard Prasquier, « on passe à côté du principal en mettant l'accent sur telle ou telle démolition de bâtiment ».
Au programme du Congrès, il y aura l'intervention d'hommes politiques de premier plan, dont des candidats à la présidence. La liste n'est pas encore totalement arrêtée. Il y aura également une table ronde animée par Jacques Tarnéro.
Les participants au Colloque pourront signer la Charte des Amis d'Israël. Elle peut également être signée en ligne. Elle a d'ores et déjà recueilli un grand nombre de signatures. Pour la signer http://ladi.ewenements.com/