Le gouvernement australien a classé mercredi 23 novembre tout le Hezbollah comme «organisation terroriste», étendant à l'ensemble du groupe qui contrôle une grande partie du Liban cette classification qui ne portait jusqu'alors que sur ses unités armées.
La prétendue controverse concerne les caricatures publiées il y a longtemps en France et que la France a toujours défendue selon le principe de la liberté d'expression.
Après le Royaume-Uni, l'Allemagne a placé la branche politique du mouvement islamiste chiite sur sa liste terroriste. Paris s'y refuse toujours. Explications.
Après le Royaume-Uni, l’Allemagne a annoncé ce jeudi 30 avril avoir" interdit l’activité de l’organisation terroriste chiite Hezbollah" sur son sol. Pourquoi la France doit, à son tour, désigner le Hezbollah comme une organisation terroriste.
La résolution a été soutenue par les principaux partis qui composent la coalition au pouvoir en Allemagne."Le Hezbollah est endoctriné, formé et financé par l'Iran et constitue une menace" (Ambassadeur israélien)
Pour la deuxième fois en 24 heures, le Premier ministre israélien a lancé une mise en garde à l'Iran et à son allié libanais, le Hezbollah. La tension est montée ce week-end après des bombardements revendiqués par Israël en Syrie et une opération imputée au pays au Liban.
Reportage de Georges Malbrunot, journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et du conflit israélo-palestinien, publiée dans le Figaro du 21 janvier 2014
Ses 5.000 commandos d'élite, avec leur équipement ultramoderne, ont formé l'armée syrienne au combat de rue et protégeraient Bachar el-Assad. Les relations entre frères d'armes sont parfois tendues. Mais Damas se sent renforcé, et peu enclin à des concessions à la conférence de Genève.
«Ya Hussein, Ya Ali» : une vingtaine de pèlerins libanais fredonnent des slogans à la gloire des héros du martyrologe chiite. Ils marchent en direction des mosquées aux dômes dorés de Sayeda Zeinab. Mais la ferveur n'est pas au rendez-vous. Les descendants d'Ali ne sont plus qu'une poignée à converger vers ce lieu saint, vénéré par les chiites du monde entier.
Les dirigeants du Hezbollah sont convaincus que peu importe le président de la République islamique d'Iran, il ne changera pas la position de Téhéran vis-à-vis du parti. Leur analyse rejette toute idée qu'un président réformateur à Téhéran soutiendrait moins le Hezbollah. La relation entre Téhéran et le Hezbollah serait contrôlée par deux institutions stables dont le pouvoir au sein du système de gouvernance de l'Iran ne change pas, peu importe le président.