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Publié le 28 Novembre 2014

Combattre le virus raciste et antisémite sur le Net : l’analyse de Marc Knobel, Historien, Directeur des Études du CRIF, membre du conseil éditorial de la Revue Civique

Publié dans la Revue Civique

Avec le Net, on peut surtout mesurer combien nos sociétés sont malades. De fait, nous affirmons que le Net est un bon poste d’observation pour mesurer comment les extrémistes – tous les extrémistes, religieux et politiques – se servent de cet outil ; comment ils exploitent les peurs et l’ignorance ; comment ils prêchent la haine, comment et pourquoi ils cherchent des boucs émissaires.

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Publié le 27 Novembre 2014

Quel avenir pour le Moyen-Orient?

Par Alexandre Adler, Historien et journaliste, publié dans le Huffington Post le 27 novembre 2014

Tout indique, à l'œil nu, que nous entrons au Moyen-Orient dans une zone des tempêtes sans précédent où toutes les cartes menacent d'être bientôt redistribuées. Superficiellement, on dira que le coup de force de Daesh aura constitué un choc structurel qui est en train d'ébranler les fondements mêmes de l'assise des principaux Etats.

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Publié le 27 Novembre 2014

Bienvenue à la Palestine dans le concert des nations

Par Marceline Loridan-Ivens, Cinéaste, Jacques Tarnero, Essayiste, et Sophie Chauveau, Ecrivain, journaliste et metteur en scène, publié dans le Huffington Post le 27 novembre 2014

C'est parce que le rêve est un moteur de l'histoire que nous pouvons faire nôtres les rêves des autres.

C'est parce que nous nous approprions le mot de Martin Luther King « j'ai fait un rêve...» que nous aussi nous faisons un rêve et que nous souhaitons que la Palestine joue dans le concert des nations. 

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Publié le 27 Novembre 2014

Reconnaissance d’un Etat Palestinien à l’Assemblée nationale : une idée mauvaise. Pourquoi ?

Par Marc Knobel, Directeur des Etudes du CRIF, publié dans le Times of Israel le 26 novembre 2014

Les Députés français s’apprêtent à voter et à demander la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien à l’Assemblée nationale, le 28 novembre 2014.

Les institutions juives de France (dont le CRIF) soutiennent l’idée de coexistence entre deux Etats vivant en paix (Israël – Palestine). Cependant, il estime que la reconnaissance d’un Etat palestinien par l’Assemblée nationale est une idée mauvaise et dangereuse. Pourquoi ?

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Publié le 26 Novembre 2014

Le plus grand risque d’éloigner la paix

Par Yossi Gal, Ambassadeur d’Israël en France, publié dans Libération le 26 novembre 2014

Le massacre commis par des terroristes la semaine dernière dans une synagogue à Jérusalem a endeuillé Israël, mais a été aussitôt salué par le Hamas. Cet attentat est la conséquence directe de la campagne d’incitation à la violence contre Israël menée par le Hamas, membre du gouvernement d’union nationale palestinien, et par l’Autorité palestinienne. C’est un rappel de ce qu’est la nature réelle de la région dans laquelle nous vivons. Ceux qui sont à l’origine de la résolution invitant le gouvernement français à reconnaître l’Etat palestinien doivent réfléchir et prendre garde aux conséquences de leur démarche.

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Publié le 25 Novembre 2014

Que faire face au terrorisme?

Par Mohamed Sifaoui, Ecrivain, publié dans le Huffington Post le 21 novembre 2014

Soyons clairs : il n'existe aucune recette miracle que nous pourrions concocter pour endiguer la menace terroriste. Et je ne pense pas qu'il soit possible de l'éradiquer complètement. Nos sociétés doivent apprendre à vivre avec cette menace, la gérer émotionnellement et psychologiquement et nos dirigeants ont le devoir de la réduire, de la contenir et de la traiter afin qu'elle ne soit plus capable de représenter une menace majeure ou stratégique.

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Publié le 25 Novembre 2014

L'engouement douteux des Européens pour l'unilatéralisme palestinien

Titre original : The Dubious Embrace of Palestinian Unilateralism 

Par Tom Wilson pour Commentary Magazine publié le 20 novembre 2014 

Traduction de Jean-Pierre Bensimon publié sur le site de l’Alliance Général Koenig le 22 novembre 2014

Une nouvelle mode a envahi la sphère politique européenne : l'unilatéralisme palestinien. L'un après l'autre, les parlements et les gouvernements d'Europe font le choix de soutenir la reconnaissance d'un État palestinien indépendamment de tout processus de paix avec Israël.

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Publié le 24 Novembre 2014

Pourquoi l’arme nucléaire fascine l’Iran

 Posté par Jean-Christophe Ploquin le 23 novembre 2014

 « Il y a un lien direct entre la détention de l’arme nucléaire par un pays et son influence géopolitique » Brahma Chellaney, professeur d’études stratégiques à New Delhi, le 14 novembre, dans une étude publiée par le club Valdaï

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Publié le 24 Novembre 2014

Israël, la Palestine et le Parlement français : qui veut faire l’ange fait la bête

Par Bernard-Henri Lévy

Publié sur La Règle du Jeu Blogs le lundi 24 novembre 2014

 

Pourquoi il ne faut pas voter la reconnaissance unilatérale de la Palestine.

Je suis un partisan, depuis presque cinquante ans, de la solution des deux Etats. Mais je pense que cette « reconnaissance unilatérale » de la Palestine par le Parlement français serait une mauvaise idée pour trois raisons.

 

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Publié le 24 Novembre 2014

Israël, la Palestine et le Parlement français : qui veut faire l’ange fait la bête

Par Bernard-Henri Lévy

Publié sur La Règle du Jeu Blogs le lundi 24 novembre 2014

 

Pourquoi il ne faut pas voter la reconnaissance unilatérale de la Palestine.

Je suis un partisan, depuis presque cinquante ans, de la solution des deux Etats. Mais je pense que cette « reconnaissance unilatérale » de la Palestine par le Parlement français serait une mauvaise idée pour trois raisons.

 

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

Pierre Lévy, Délégué régional du CRIF Est : « Ce n’est pas une minorité certes agissante qui doit mettre en péril les fondements de la République… »

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19 Mai 2004
Question : 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), ont été découvertes souillées par des inscriptions néo-nazies et antisémites le vendredi 30 avril 2004. Puis, une vingtaine de tombes du cimetière catholique de Niederhaslach (Bas-Rhin) ont été recouvertes d'inscriptions, pour l'essentiel des croix gammées, dans la nuit du samedi 1er mai au dimanche 2 mai, Enfin, le vendredi 7 mai, le monument érigé dans le cimetière de Fleury-Devant-Douaumont (Meuse) à la mémoire des combattants juifs morts pendant la bataille de Verdun a été profané avec des inscriptions néo-nazies. S’agit-il selon vous d’une véritable hémorragie ? N’y a t-il pas un terreau particulier dans l’Est de la France ? Enfin, est-ce par ailleurs une nouveauté ?

Yonathan Arfi, Président de l’UEJF : « A l’UEJF, nous sommes convaincus que nous pouvons être pleinement juifs et pleinement Français, et nous disons même d’autant plus juifs que nous sommes Français, d’autant plus Français que nous sommes juifs. »

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27 Novembre 2003
Question : Du 7 au 11 novembre, l’Union des Etudiants Juifs de France a réuni à Strasbourg sa convention nationale, intitulée « Les Enfants de la République », sur le thème de la lutte contre le communautarisme. Plus de 300 étudiants, venus de toute la France ont débattu en présence de représentants de mouvements de jeunesse politiques (UMP Jeunes, UDF jeunes, MJS, SOS Racisme,…) autour des thèmes du communautarisme, de la laïcité et de la lutte contre l’extrémisme. Pourquoi avez-vous choisi de débattre de ces thèmes ?

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