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Publié le 24 Juillet 2014

Conflit en Syrie : la guerre oubliée…

Propos recueillis par Alexandre Devecchio, publié dans le Figaro le 23 juillet 2014

Georges Malbrunot est journaliste au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient. Il a notamment écrit Le nouvel Irak: un pays sans Etat.

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Publié le 24 Juillet 2014

Operation Protective Edge: Legality and Legitimacy

By Pnina Sharvit Baruch, the Institute for National Security Studies in Israel (INSS), July 22, 2014

L’Institut d'études de sécurité nationale ( INSS ) est un institut de recherche et de réflexion israélien, affilié à l'Université de Tel-Aviv et spécialisé dans les domaines des questions de sécurité nationale, les affaires militaires et stratégiques, le terrorisme, l'équilibre militaire au Moyen-Orient , et la cyber-guerre. Dirigée par l'ancien chef du renseignement militaire de Tsahal, le général Amos Yadlin, l'INSS publie ses travaux dans le monde entier, dans des ouvrages, des articles universitaires, des médias, et ses recherches sont utilisées par les responsables gouvernementaux.

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Publié le 24 Juillet 2014

Les principes contre le manichéisme

Par Julien Dray, Conseiller régional PS d'Île de France, ancien député de l'Essonne, publié dans le Huffington Post le 24 juillet 2014

Il fut une époque où nous défilions au cri de "La guerre, ça pue, ça pollue et ça rend con". Ce pacifisme de principe, s'il n'était pas dénué d'une certaine candeur face aux soubresauts du monde, ne me semble pas la pire des positions.

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Publié le 24 Juillet 2014

Juifs de France : la tentation du grand départ

Par Pascal Airault, Irène Inchauspé et Charles Sapin, publié dans l’Opinion le 22 juillet 2014

Après les débordements de Paris et Sarcelles, la communauté juive vit dans l’angoisse des agressions physiques et des attaques de ses commerces et de ses lieux de culte

« Sarcelles, c’est un symbole très fort dans la communauté juive de France, à tel point qu’elle était surnommée “la petite Jérusalem”, raconte Avi Zana, directeur de l’institution israélienne chargée de l’accueil des immigrants AMI (aliya et meilleure intégration) dans la ville sainte. 

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Publié le 23 Juillet 2014

Mgr Youssef Thomas : «Nous devons résister»

Par Georges Malbrunot, publié dans le Figaro le 22 juillet 2014

Originaire de Mossoul, Mgr Youssef Thomas est l'évêque de Kirkouk, où se réfugient nombre de chrétiens, menacés de mort par les djihadistes.

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Publié le 23 Juillet 2014

Un appel pour Sarcelles, "petite Jérusalem"

Par Sacha Reingewirtz, Président de l’UEJF (Union des Étudiants Juifs de France), publié dans le Huffington Post le 22 juillet 2014

Le 19 juillet 2014, à Sarcelles à l'issue du rassemblement pro-palestinien interdit par la préfecture, cinq cents personnes ont fondu sur le quartier juif, ses commerces, ses habitations et vers la synagogue. Nous étions hier soir à Sarcelles pour apporter notre soutien à la communauté juive dont la synagogue a été assiégée pendant plusieurs heures par des émeutiers antisémites.

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Publié le 23 Juillet 2014

Gaza : ici et là-bas...

Par Dominique Sopo, Président de SOS Racisme, publié dans Libération le 21 juillet 2014

Confrontée à la brusque montée des tensions au Proche-Orient, la population vivant en France aurait pu jouer un rôle précieux. Plus forte communauté juive d’Europe, plus forte communauté arabo-musulmane d’Europe, la France avait des responsabilités et des ressources pour porter une voix qui ne soit pas celle de l’importation de la haine, mais de l’exportation de la paix. C’est cela qui a failli, non seulement ces derniers jours, mais depuis de trop nombreuses années.

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Publié le 23 Juillet 2014

« Contre la banalisation d'un nouvel antisémitisme »

Éditorial du Monde du 23 juillet 2014

Il faut regarder cette vérité en face : il y a un nouvel antisémitisme en France. Il est aussi révoltant que celui qui a longtemps sévi dans l'Europe du XXe siècle. Ce n'est pas un antisémitisme d'État, bien sûr, comme au moment le plus sombre de l'histoire du pays. Pour autant, les organisations juives ont raison de tirer le signal d'alarme comme elles le font aujourd'hui. Une fois de plus.

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Publié le 23 Juillet 2014

Les mots et les maux dans les manifestations pro- palestiniennes

Par Marc Knobel, Historien, Directeur des Études du CRIF

Ces derniers temps, il est beaucoup question des manifestations pro-palestiniennes et des militants qui arpentent en long et en large les rues de Paris et de province. Des manifestations ont été interdites après que des évènements gravissimes se soient produits devant deux synagogues, lorsque des activistes ont voulu les investir. Par la suite, le gouvernement a décidé d’interdire deux manifestations, celles de Barbès et de Sarcelles ce qui a provoqué une vraie polémique dans la classe politique. On a entendu ici ou là que les interdictions ne se justifiaient pas et que si ces manifestations avaient eu lieu, elles auraient été encadrées et aucun incident violent n’aurait été à déplorer, ce que nous contestons. 

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Publié le 22 Juillet 2014

La violence dans les manifestations pro-palestiniennes. Pourquoi?

Par Marc Knobel, Historien, directeur des Etudes au CRIF, publié dans le Huffington Post le 21 juillet 2014

Le 13 juillet 2014, à Paris, rue de la Roquette. Une centaine de jeunes, portant pour beaucoup les couleurs du Hamas ou le drapeau palestinien, ont tenté d'attaquer et d'investir la synagogue qui se trouve dans cette rue, avec une violence inouïe, mais ils ont été repoussés par les CRS présents sur place. Le 19 juillet, malgré l'interdiction, des centaines de personnes se sont rassemblées à Barbès, très encadrées par les forces de l'ordre. Peu avant 16 heures, la manifestation a commencé à dégénérer, faisant fuir une partie des militants.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Le jour où Théo Klein a invité le Président au dîner du CRIF

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31 Janvier 2008
« Je suis né dans le chaudron, je m’y sens bien ; je n’en suis pas sorti, et je me suis toujours senti juif » a déclaré Théo Klein à la newsletter du CRIF.

Yves Ternon* : «Au cours du génocide rwandais aucune distinction n‘a été faite par les tueurs entre hommes et femmes et adultes ou enfants»

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28 Janvier 2008
Question : Yves Ternon vous êtes historien des génocides et membre de la commission d’enquête sur le rôle de la France au Rwanda. Vous avez notamment publié L’Etat criminel. Les génocides du 20e siècle (Seuil, 1995) et Guerres et Génocides au 20e siècle (Odile Jacob, 2007). Vous participez au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». Avant toute chose, pourriez-vous nous rappeler très brièvement ce qu’a été le génocide rwandais ?

Nathalie Zajde* : «La majeure partie des travaux sur les victimes de la Shoah et leurs descendants ne mentionnent pas leur identité. Comme si le fait d’être Juif était un artifice, et n’avait aucune influence…»

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28 Janvier 2008
Question : Nathalie Zajde, vous êtes Maître de conférences de Psychologie Clinique et pathologique à l'Université de Paris 8 et vous participez au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé le 31 janvier 2008, à Bordeaux, par le Conseil représentatif des Institutions juives de France (CRIF Sud-Ouest Aquitaine) et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». En 1991, vous avez fait dans l'UFR de psychologie de l'Université de Paris 8 Saint-Denis, des groupes de paroles d'enfants de survivants de la Shoah. De quoi s’agissait-il ? Et pourquoi un groupe d'ethnopsychiatrie pour les enfants de survivants de la Shoah?

Tobie Nathan* : «Les enfants soldats, à mes yeux, sont des actions de guerre en eux-mêmes»

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23 Janvier 2008
Question : Vous êtes Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle près l'Ambassade de France en Israël depuis le 1er septembre 2004. Vous devriez participer au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». Dans de très belle pages de la revue de psychanalyse, Filigrane, à l’automne 2007, (« Une clinique de l’étranger », entretien avec Cécile Marotte), vous racontez des moments de votre enfance. Vous êtes né en Égypte d'une famille juive égyptienne. Je retiens ce fort beau passage : « Et donc lorsque les vieux vieillissent... comment on les enterre, où sont les cimetières, où sont les endroits où l'on pourra retrouver la succession des morts, suivre l’évolution des choses et des gens depuis les temps. En vérité, dans le pays d'exil, tout cela est tellement impossible que cela devient une tragédie silencieuse. Ce que l’on constate, c’est une adaptation de surface durant les premières années. Mais bientôt, ça bascule et la vie devient problématique. Et puis un jour, il est nécessaire de rattraper… C’est un peu comme cela qu’a été mon exil. Je l'ai vécu en France, je l'ai vécu de manière très intense. Au début, entre neuf ans et 18 ans, j'étais un môme parfaitement adapté... J'apprenais très bien à l'école, tout allait très bien d’ailleurs… et c'est à 18 ans quand arrive l’âge où l’on devient soi-même... » Vous expliquez par la suite que vous cherchiez un chemin pour faire quelque chose de votre vie, « mais sans perdre le fond.» En 1969, vous rencontrez le psychanalyste et l’anthropologue franco-américain d'origine juive Georges Devereux Expliquez-nous…

Hervé Rehby* : «L’exemple des Justes donne à réfléchir sur le principe de responsabilité, sur le rapport à l’Autre»

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22 Janvier 2008
Question : Hervé Rehby, vous êtes le directeur éditorial de la brochure de 64 pages (que nous reproduisons ci-après en format PDF) : « Connus ou inconnus mais Justes », publiée par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine. Pourquoi convient-il d’enseigner, d’écrire ou d’honorer les Justes parmi les Nations d’Aquitaine ou d’ailleurs ?

Hellen Kaufmann* : «Transmettre ces trésors d’humanité que sont les Justes est un devoir absolu»

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21 Janvier 2008
Question : Vous avez été la rédactrice de la brochure de 64 pages (que nous reproduisons ci-après en format PDF) : « Connus ou inconnus mais Justes », publiée par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine. Ce travail rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. Quelles ont été vos sources, la méthodologie utilisée et comment ce projet a-t-il évolué ?

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