L’écrivaine Yaël Pachet a envoyé le texte de son père, Pierre Pachet, essayiste, enseignant et intellectuel antitotalitaire, mais surtout écrivain de l’intime, disparu le 21 juin.
La magie opère et comme par magie me voici transporté en un lieu d'une rare beauté, la Synagogue de la Ghriba, à Djerba, la plus vieille Synagogue d'Afrique du Nord, dit-on.
"On peut craindre que cet excès d’optimisme, légitimé par des analyses techniques sophistiquées, ne provoque une baisse de la nécessaire vigilance face au racisme, à l’antisémitisme et à la xénophobie".
1. Georges-Elia Sarfati, vous êtes professeur des Universités, linguiste et philosophe du langage, spécialiste d’analyse des discours politiques. Vous venez de faire paraître un livre consacré à l’antisionisme. En quoi l’antisionisme constitue un discours à la fois accusateur et victimaire, à travers les amalgames qu’il effectue (« sionisme=fascisme », « sionisme=racisme » etc.) ? En quoi ce discours vise-t-il à diaboliser l’adversaire ?
Question : Alain Pagès, vous êtes professeur de langues et littérature françaises à l'université de Reims, vous dirigez également la revue annuelle de la Société littéraire des Amis d'Emile Zola, Les Cahiers naturalistes et êtes un éminent spécialiste d'Emile Zola. Nous commémorons en ce moment le centième anniversaire de la mort d'Emile Zola. Le romancier, comme on le sait, est mort le 29 septembre 1902, asphyxié par des émanations d'oxyde de carbone provoquées par la cheminée de sa chambre à coucher. Or une enquête réalisée par Jean Bedel tend à démontrer que Zola aurait été assassiné ? Qu'en pensez-vous ?