Tribune

Le président Vénézuélien est depuis quelques jours au centre d’une polémique. Tout a commencé quand le Centre Simon Wiesenthal - relayé par les éditions du 9 janvier du Monde et de Libération – s’indigne des propos pour le moins suspects tenus par Hugo Chavez lors de son discours de Noël :

Est-ce le grave accident cérébral d’Ariel Sharon ou la maîtrise de Christine Ockrent, toujours est-il que l’émission « France Europe Express » de mardi 10 janvier consacrée à « l’après Sharon » fut remarquable par sa rigueur et sa modération.

Alors qu’Ariel Sharon lutte toujours contre la mort à l’hôpital Haddassa de Jérusalem on ne peut être que frappé par le concert d’éloges et de louanges qui ici en France a été prononcé depuis cinq jours à l’égard du Premier ministre israélien.

La présence du peuple d’Israël en Palestine, Terre de Canaan, remonte pour le moins à 1200 av. J-C et sa souveraineté sur cette Terre date de l’établissement du Royaume d’Israël en 1005 environ av. J-C.

Dans un précédent article (1), publié le 26 juillet 2005, nous avions voulu voir dans quel état d’esprit les « Palestinologues militants » -selon une expression utilisée par le Président, directeur de la publication de l’Express, Denis Jeambar (1)- se trouvaient à quelques heures de la visite en France du Premier ministre israélien, Ariel Sharon.

Dans le monde arabe, l'état de santé du Premier ministre israélien suscite un intérêt aigu dans la population et une inquiétude certaine chez des dirigeants qui n'aiment ni les changements ni l'incertitude, commente avec justesse Libération du 6 janvier 2006. Même analyse de L’Express (6 janvier) qui affirme que l’on n'a sans doute guère prié pour le rétablissement d'Ariel Sharon, aujourd'hui, dans le monde arabe. Néanmoins, beaucoup y craignent que sa disparition ne menace le processus de paix au Proche-Orient. Ariel Sharon était pourtant considéré comme le champion de la politique de colonisation israélienne jusqu'à ce qu'il organise, l'an dernier, l'évacuation de la bande de Gaza. Il avait également la réputation d'un chef militaire, au palmarès impressionnant.

Partie quelques jours en voyage en Israël, pour en savoir un peu plus sur ce pays et sa société, pour tordre le cou à quelques idées anciennes, pour fixer quelques idées neuves, j’avoue être revenue avec encore plus d’incertitudes que j’en avais avant mon départ. Peut-être est-ce là le signe d’un voyage réussi.

C’est désormais un rendez-vous traditionnel. Comme l’an passé, Dieudonné a terminé sa saison par un grand spectacle au Zénith de Paris. En décembre 2004, la dernière représentation de « Mes excuses » avait suscité le scandale en raison des outrances antisémites auxquelles s’était livré l’artiste. Hier, jeudi 22 décembre, Dieudonné a récidivé lors de la dernière de « 1905 », son one-man-show consacré au centenaire de la laïcité.

Dans le courant du débat autour de l’introduction dans la loi d’un article imposant l’enseignement des « aspects positifs de la colonisation », d’éminents historiens veulent faire un « package » radical et publient dans Libération daté du 13 décembre 2005 une pétition visant à supprimer d’un trait de plume trois lois antérieures.