Les Iraniens mentent. Ce n’est même pas une insulte de dire cela à leur sujet. Le fait que les Iraniens mentent constamment est quelque chose de très connu dans la communauté des renseignements. Ils donnent également à leurs mensonges un justification théologique : quand vous pensez que vous êtes engagés dans un Djihad, une Guerre Sainte, un mensonge n’est pas un péché, c’est un outil.
Lorsque le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Zarif, va chez Charlie Rose et déclare, droit dans les yeux, « l’Iran n’a jamais appelé à la destruction d’Israël », il sait que c’est un mensonge (tout autant que Charlie).
L’Iran a appelé à la destruction d’Israël des centaines de fois, à tous les niveaux, du Guide Suprême Khamenei dans des conversations enregistrées, à travers le général Qasem Soleimani qui est en charge de la destruction d’Israël dans les gardes révolutionnaires. Mais Zarif s’en fiche parce qu’il sait que s’il ment avec assez de confiance (et il n’en manque pas), il y aura des gens pour le croire.
L’Iran a menti sur la construction du complexe d’enrichissement de Natanz, a menti à propos du réacteur de plutonium à Arak, a menti (aux Russes) lorsqu’ils ont annoncé, il y a dix ans, qu’ils suspendaient leur enrichissement d’uranium, a menti constamment aux inspecteurs de l’AIEA sur tout, du nombre de centrifugeuses au volume d’uranium enrichi à Fordo, et plus important encore, a menti lorsqu’ils ont déclaré au monde qu’ils n’essayaient pas de développer des armes nucléaires.
Bien sûr, ce sont les mensonges les moins inquiétants. Les mensonges les plus préoccupants sont ceux que nous ne pouvons pas publier, et ceux que nous ignorons sont encore plus inquiétants.
Il ne fait aucun doute qu’ils ont menti dans le passé, qu’ils mentent maintenant et qu’ils mentiront dans le futur. Pourquoi dans le futur ? Parce qu’il n’y a aucune autre explication pour le rejet catégorique, à travers les négociations, de vraies inspections de leur programme nucléaire.
Ignorons pendant un instant le flot constant de désinformation venant de Vienne et de Téhéran, et posons-nous une simple question : si les Iraniens veulent respecter l’acccord, pourquoi s’opposent-ils à ce que les inspecteurs puissent faire leur travail sans obstacles ? S’ils ne prévoient pas de mentir et de tricher cette fois-ci, alors les inspections vont seulement accélérer la levée des sanctions.
Lors de mes conversations à la Maison Blanche et avec des sénateurs importants lors de ma visite à Washington le mois dernier, j’ai suggéré que les inspections soient mises au dessus de toutes les autres questions. J’ai expliqué qu’il n’y a pas de sens à insiter sur d’autres détails de l’accord si les Iraniens tricheront de toute façon.
« Comme la plupart des Israéliens », je leur ai dit, « l’opposition et la coalition, je pense que c’est un accord terrible qui menace la paix dans le monde. Mais même si vous n’êtes pas d’accord, vous devez trouver un moyen de vous protéger de la possibilité que les Iraniens signent seulement pour la levée des sanctions et utilisent l’argent qui va affluer pour construire des armes nucléaires dans le dos du monde ».
Après tout, ils ont de l’expérience. Ils ont constuit deux réacteurs sans que personne ne le remarque (c’est l’opposition iranienne qui a parlé au monde à propos d’Arak et de Natanz), ils ont construit une deuxième génération de centrifugeuses sans que la communauté internationale ne s’en doute, enrichi de l’uranium à un haut niveau à Fordo sans que la communauté internationale ne le sache et constuit des missiles pouvant transporter des têtes nucléaires à Parchine sans que la communauté internationale ne le devine.
Au lieu « d’inspection surprises » sans pré-avertissement, ce qui aurait été l’exigeance minimum du groupe P5+1, un accord absurde (car il n’y a pas de mot plus poli) a été obtenu appelant à un « accès contrôlé ». Selon l’accord, les inspecteurs auront accès aux sites nucléaires avec un délai de 24 jours et sans accès libre aux installations...
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