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Ils se sont installés tous les deux en octobre chez les parents de Jonathan. Marie (le prénom a été modifié) est la victime de l’agression commise à Créteil le 1er décembre 2014. Sur les procès-verbaux de l’enquête, que Libération a pu consulter dans leur intégralité, elle raconte une heure et quart de terreur et de supplice. Un récit qui fait écho à celui de Jonathan, 21 ans, à celui, aussi, de la première victime, Simon, 70 ans, roué de coups le 10 novembre. Un récit qui recoupe également les amorces d’aveux de l’un des trois agresseurs interpellés- les deux autres niant toute participation.
«Bêtise». Pour Patrick Klugman, l’avocat de Jonathan et Marie, «le non-sens» que l’on ressent partout dans ces deux affaires tient à la «bêtise» du «racisme» des agresseurs. «Normalement il n’y a pas plus efficace, plus rationnel qu’un voyou. Eux, à l’inverse, parce qu’ils sont infectés par leurs préjugés racistes, font n’importe quoi de bout en bout»… Lire l’intégralité.