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Publié le 18 février dans L'Express
"Barre-toi, sale sioniste de merde !". Les violentes injures lancées samedi par des gilets jaunes contre le philosophe Alain Finkielkraut ont suscité ce week-end une vague de condamnations, avant des rassemblements mardi contre l'antisémitisme à l'appel de 14 partis politiques.
Face à l'augmentation des actes antisémites de 74% en 2018, avec encore récemment de nouvelles dégradations dont la découverte d'une croix gammée barrant le visage de Simone Veil, ces partis, dont le Parti socialiste, La République en marche, Les Républicains, rejoint depuis par LFI, ont invité les Français à se réunir mardi partout en France, notamment place de la République à Paris, pour dire "Non à l'antisémitisme". Le RN a lui dit soutenir "toutes initiatives", déplorant de ne pas avoir été associé.
D'autres doivent avoir lieu à Nantes et plusieurs villes de l'ouest, Tours, Annecy, Le Havre, Rouen, Toulouse...
Les gilets jaunes aussi mobilisés ?
Avant le dîner annuel en présence d'Emmanuel Macron, le Président du Crif, Francis Kalifat, a également appelé "les Français" à "prendre l'occasion de ce rassemblement pour donner le point de départ" à un "sursaut national".
Des gilets jaunes, de leur côté, ont appelé à rejoindre le rassemblement des partis, mardi. Mais d'autres souhaitent organiser des rassemblements différents. Une manifestation de gilets jaunes contre le racisme et l'antisémitisme pourrait être organisée ce lundi soir, sans que cela ne soit confirmé.