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Juif d’Algérie à l’origine professeur d’hébreux et bottier, il s’engage volontairement dans l’armée en 1914 et est incorporé au 2ème régiment de Zouaves.
Après deux ans comme soldat, Sadia Darmon devient aumônier des armées. Ils sont moins d’un millier en 1917. Au front, les aumôniers célèbrent les offices. Ils assurent les funérailles dans les moments de répit du champ de bataille et président des cérémonies à la mémoire des tués. Ils accompagnent aussi blessés et mourants – d’où leur assimilation au personnel sanitaire et le port d’un brassard avec une croix rouge. Par leur proximité avec les combattants ils contribuent à entretenir leur moral. Mais non armés, agissant à découvert, souvent de manière héroïque, ils payent un lourd tribut.
Devenu invalide de guerre et décoré de la Croix du combattant, il rentre en Algérie et reprend sa vie de cordonnier et de rabbin.
N’oublions pas la figure de ces grands hommes qui ont servi la France.
Sources : France3