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L'ouvrage se lit comme un roman policier
Après l'intermède qu'a constitué, en somme, la sortie du « Fantôme de Doňa Gracia Mendes » (1), Naomi Ragen revient à son thème de prédilection : le combat pour le droit des femmes en détresse dans le milieu juif orthodoxe.
« Le silence de Tamar » se présente comme le troisième et dernier volet de ce que l'auteur considère comme sa « trilogie harédie ». Après « Fille de Jephté » (2) et « Sotah. Soupçon d'adultère » (3), voici les aventures et les mésaventures de Tamar Feingold, jeune épouse d'un rabbin de Brooklyn.
Cette juive orthodoxe est violée par un Noir et se retrouve enceinte. Quel sort sera-t-il réservé à l'enfant à venir ? Quels bouleversements la famille va-t-elle connaître, aujourd'hui comme demain ?
L'ouvrage se lit comme un roman policier. De belles pages sont consacrées à l'amitié entre Tamar et ses camarades de classe devenues adultes et qui ont suivi des chemins différents.
Une belle réflexion sur les valeurs éternelles du judaïsme. À lire absolument.
Jean-Pierre Allali
(*) Éditions Yodéa. Novembre 2012. Traduit de l'américain par Véronique Perl-Moraitis 504 pages. 21 euros.
(1)Éditions Yodéa. Octobre 2011. Voir notre recension dans la Newsletter du CRIF en date du 17-11-2011.
(2)Éditions Yodéa. 2010. Voir notre recension dans la Newsletter du CRIF en date du 08-12-2010.
(3)Éditions Yodéa. 2009. Voir notre recension dans la Newsletter du CRIF en date du 04-01-2010.