Le CRIF en action
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Publié le 14 Février 2012

Le CRIF dénonce un colloque discriminatoire anti israélien à l'Université de Paris VIII

Le CRIF est particulièrement heurté que les 27 et 28 février prochain, à l’Université de Paris VIII, des conférences aient pour thème : « l’apartheid, un concept pertinent pour l’analyse de la question palestinienne » et « le boycott d’Israël, une mise en perspective », dans le cadre d'une semaine de propagande : « Israël Apartheid Week ».

 

Le CRIF demande que l’Université de Paris VIII ne puisse permettre des manifestations violentes et discriminatoires

Le CRIF rappelle qu’il existe un précédent judiciaire: l’ordonnance de référé du Conseil d’Etat en date du 7 mars 2011. Dans cette affaire, la plus haute juridiction administrative en France avait jugé, qu’en refusant de mettre une salle à la disposition du « Collectif Palestine ENS » qui souhaitait organiser une réunion à l’Ecole Normale Supérieure en invitant des personnalités extérieures à l’ENS afin de stigmatiser Israël, la directrice de l’école n’avait pas porté atteinte au principe de la liberté de réunion et d’expression des élèves.

 

Le CRIF rappelle également que le thème du boycott contrevient aux dispositions des articles 225-1 et 225-2 du Code Pénal sur la discrimination ainsi qu’aux articles 23 et 24 al.8 de la loi du 29 juillet 1881 sur l’interdiction de la provocation à la discrimination nationale, raciale ou religieuse envers des personnes ou groupes de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une race, une ethnie, une religion ou une nation.

Par ailleurs,  la présence du théoricien de la campagne de boycott contre Israël (campagne Boycott Désinvestissement Sanctions dite BDS), Omar Barghouti, est d’autant plus choquante que les thèses prônées par ce dernier ont été jugées à plusieurs reprises comme constituant  un  délit de provocation à la discrimination précitée.

 

De par sa nature, ce colloque pourrait être susceptible de provoquer des troubles manifestes à l'ordre public. 

 

Le CRIF demande que l’Université de Paris VIII ne puisse permettre des manifestations violentes et discriminatoires qui, par leur nature, iront