Question : Dominique Vidal publie une série d’articles pour un dossier du Monde diplomatique qui a été publié dans le numéro de décembre 2002 : « Les alliances douteuses des inconditionnels d’Israël. Au nom du combat contre l’antisémitisme. » Dominique Vidal se demande si l’on peut critiquer la politique palestinienne du gouvernement Israélien et lui opposer les principes du droit international sans passer pour antisémite. Sur ce point précis, que pensez-vous de son questionnement ?
Question : Vous avez longuement étudié et êtes l’un des plus éminent historien du génocide qui a été perpétré conte les Arméniens en 1917. Vous avez également étudié le génocide qui a été perpétré par les nazis et leurs alliés, contre les Juifs. Comment expliquez-vous que le génocide arménien - contrairement au génocide Juif - ne soit toujours pas reconnu ? Que ressent la communauté arménienne ?
Question : De nouveaux attentats viennent d’être perpétrés en Israël. Deux kamikazes palestiniens ont tué au moins 22 autres personnes et fait plus de 100 blessés dimanche dans un endroit très fréquenté du centre de Tel-Aviv, le 5 janvier 2003. Ce double attentat a d’abord été revendiqué par le Jihad islamique et le Hamas puis par les Brigades des martyrs d’Al Aqsa, qui sont liées au Fatah de Yasser Arafat. La chaîne de télévision qatarie Al-Djazira a diffusé un communiqué signé par ce groupe et a précisé que les kamikazes sont originaires de Naplouse. Comment expliquez-vous cette recrudescence d’attentats toujours plus meurtriers ? Dans un entretien qu’il avait accordé au quotidien belge Le Soir (mardi 31 décembre 2002), Yasser Arafat assurait que le Fatah et le Hamas étaient sur le point de conclure au Caire un accord sur l'arrêt des attentats-suicides. Ils « ont signé la paix des braves », affirmait-il. Quelle stratégie mène Yasser Arafat ? Vous semble-t-il qu’il tente d’empêcher ou à l’inverse d’encourager ou de favoriser le terrorisme ?
Question : Monsieur le Rabbin, vous vous trouviez dans la synagogue des Ulis ; au lendemain du Kippour 2000, lorsque la synagogue fut incendiée et victime d’un attentat. Qu’avez-vous ressenti, vous qui avez failli perdre la vie ?
Question : Votre œuvre littéraire est traversée par la centralité d’Israël, son peuple, l’histoire et sa relation avec D. Que représente à vos yeux Israël ?