L'ancien vice-président syrien vient compliquer le paysage de l'opposition syrienne. Recevant dans son luxueux hôtel particulier de l'avenue Foch, gardé par deux policiers en gilets pare-balles, Abdel Halim Khaddam, 73 ans, lance une OPA sur l'opposition à Bachar el-Assad, tout en refusant tout poste pour lui-même. Sortant de la réserve observée depuis son installation en France en 2005, l'ex-deuxième personnage de l'État se pose en rassembleur: «J'appelle tout le monde à rejoindre notre comité, pour unifier l'opposition et créer une atmosphère propice à une transition la plus paisible possible.»