
Président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale et député (Modem) du Haut-Rhin, Bruno Fuchs évoque pour le Crif le bouleversement géopolitique qui touche l’Europe, après la suspension de l’aide américaine à l’Ukraine et les prises de position de Donald Trump, qui a entamé des discussions avec Vladimir Poutine sans associer ni les Ukrainiens, ni les Européens : « Il y a la question de l’Ukraine mais derrière, et tout le monde doit en prendre conscience, il y a une menace existentielle pour l’Europe et pour la France ».
Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, il déclare que les deux dirigeants, Trump et Poutine, « cherchent à déstabiliser l’Europe, à mettre en place par des "proxis" des modes de gouvernance qui s’aligneraient sur "le modèle" russe », il souligne aussi le danger du soutien, proclamé par les plus proches du Président américain, aux mouvements d’extrême droite en Europe, comme l’AFD en Allemagne.
Bruno Fuchs s’exprime également pour nous sur la résolution adoptée par sa Commission exigeant « la libération immédiate » de l’écrivain Boualem Sansal. Il évoque enfin la délicate situation à Gaza. À propos des divers scénarii en discussion pour, à terme, organiser une nouvelle gouvernance de ce territoire, il précise le rôle de médiation que la France peut, à ses yeux, jouer utilement.
Des centaines de civils, majoritairement issus de la minorité alaouite, ont été assassinés en Syrie par les forces armées du régime en place et des groupes islamistes.
Samedi 8 mars 2025, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, plus de 150 manifestations étaient organisées à travers la France. Dans plusieurs villes de France, notamment à Paris, Marseille et Bordeaux, les militantes du collectif « Nous Vivrons » ont été empêchées de manifester dans les cortèges et prises à parti.
Depuis le 7-Octobre, la société française fait face à une flambée des actes antisémites qui se manifeste particulièrement dans le milieu scolaire. Face à cette réalité, le Crif et la Fondation Jean-Jaurès ont commandé une vaste enquête à l’IFOP qui met en lumière un « antisémitisme ordinaire » présent aujourd’hui en milieu scolaire.