Tout à coup, des cris ont résonné dans le voisinage, avant d'être couverts par le bruit des générateurs électriques installés dans les rues. Ces cris sont ceux d'habitants de Beyrouth, exaspérés par les coupures sauvages d'électricité, au-delà des trois heures quotidiennes de rationnement imposées depuis 2006, et qui ne disposent pas d'une source d'énergie privée.
Les délestages sont devenus encore plus pesants, quand l'une des usines de production, située dans le Sud, s'est mise en grève, vendredi 2 décembre. Pendant trois jours, la capitale n'a été alimentée qu'à mi-temps. Le reste du pays a également été pénalisé.