Beaucoup parlent du « génocide » à Gaza comme d’une évidence et se battent pour que ce mot s’impose. Le juriste Yann Jurovics, spécialiste de droit international, revient sur la construction dans l’histoire des juridictions internationales de cette notion et rend compte de la confusion, consciente ou inconsciente, de ceux qui l’instrumentalisent à des fins politiques.
Cet article vise à donner un sens aux suites des événements du 7 Octobre, au cours desquels environ 1 200 Israéliens et non-Israéliens ont été violés, torturés, kidnappés et massacrés par le groupe terroriste Hamas. Les suites auxquelles je fais référence concernent la réaction presque immédiate dans le monde entier autour de la question singulière de la riposte d’Israël (ou, plus exactement, de la période ayant précédé ladite riposte) aux événements du 7 Octobre plutôt qu’aux événements eux-mêmes. Cette réaction a unifié des groupes disparates et supplanté pratiquement toutes les autres questions politiques et sociales ; dans le monde entier, un nombre de participants sans précédent a clamé des slogans quasiment universels. C’est la spontanéité de cette réaction, et sa capacité d'entraînement, qui doivent nous interroger.
Participez à la soirée de la Revue K., le 5 décembre 2024 au Nouveau Théâtre de la Concorde. À l'occasion de cette soirée, la revue K s'incarnera en direct sur scène, avec des chroniques, des reportages, des vidéos, des extraits de films et des invités.
La députée des Français de l’étranger Caroline Yadan a annoncé avoir déposé, aux côtés d’Aurore Bergé et de 91 députés cosignataires, une proposition de loi destinée à mieux sanctionner les formes contemporaines de l’antisémitisme.
Le Président de Mouvement démocrate (MoDem) François Bayrou analyse pour nous dans cet entretien la gravité des menaces qui pèsent actuellement sur les démocraties. Dénonçant « un axe de déstabilisation, d’agression et de profanation de tout ce en quoi nous croyons en France et en Europe », citant « Russie, Iran, Corée du Nord, Chine », l’ancien Ministre, qui a été candidat à la présidence de la République, met en garde les Français sur « les tendances aux radicalités » qui, dans notre pays, « aboutissent à une situation dangereuse où les forces d’extrémisme et de chaos s’allient pour affaiblir nos principes démocratiques et républicains ».
Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, François Bayrou parle de « l’horreur du 7 Octobre », conçue et commise « pour être une profanation de l’idée même d’humanité », « pour créer de l’irrémédiable : ceux qui ont fait cela ne pouvaient pas ignorer la dimension de la déflagration que serait la réplique d’Israël ». Pour autant, ajoute-t-il, « ceux qui, comme moi, aiment Israël, aiment l’idéal de coexistence, disent qu’une lumière doit apparaître comme un espoir même lointain pour que la guerre débouche un jour sur autre chose que la guerre ».