« Des menaces en l'air ». C'est ainsi que Jean Leonetti, ministre des Affaires européennes, avait répondu aux menaces de représailles d'Ankara en cas de vote à l'Assemblée nationale, jeudi 22 décembre 2011, de la loi condamnant la négation du génocide arménien. La pression diplomatique que la Turquie exerce depuis quelques jours n'a eu aucun effet sur les autorités françaises. Pourtant, le prix à payer est lourd de conséquences d'un point de vue économique, mais surtout diplomatique. Du côté du Quai d'Orsay, des voix discordantes se sont déjà fait entendre.