L’auteur de cet acte est un iranien de 28 ans, qui s’était enfui le 13 avril de l’hôpital du Vinatier (Lyon Bron), où il avait été hospitalisé d’office après avoir vandalisé, le 23 mars, l’antique et prestigieuse horloge astronomique de la primatiale Saint Jean de Lyon, apparemment parce qu’elle empêchait les fidèles de se concentrer.
L’enquête en cours permettra probablement d’en savoir plus sur les mobiles, s’il y en a, de l’agresseur, qui a failli être un assassin. Etant donné les antécédents psychiatriques, il n’est pas certain que l’antisémitisme soit retenu et il est possible qu’une expertise conclue à l’irresponsabilité. Ceux qui se rappellent le meurtre de Sébastien Sélam (le DJ Lam C) se reposeraient alors la question : lorsque on est atteint de désordres psychiatriques, comment se fait-il que au hasard des cibles potentielles on choisisse un Juif facilement identifiable par sa tenue vestimentaire ? Et ils se souviendront que l’assassin du jeune DJ avait auparavant lui aussi agressé un rabbin…
Richard Prasquier
Président du CRIF