Le CRIF en action

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Publié le 6 Mars 2014

Discours du Président de la République François Hollande lors du 29e Diner du CRIF, mardi 4 mars 2014

Nous nous réunissons ce soir, comme chaque année, pour ce dîner qui est le cadre de la relation la plus fraternelle entre les juifs de France et la République. Mais il se trouve que cette année nous nous retrouvons au moment où, en Ukraine, se produisent des événements d’une gravité exceptionnelle qui rappellent un temps que l’on croyait révolu, celui des ingérences, des interventions et des démonstrations militaires. 

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Publié le 5 Mars 2014

La France est-elle plus antisémite ?

C’est la question à laquelle le Président du  CRIF à répondu dans l’émission « C’est-à-dire » sur France 5, mardi 4 mars 2014, un peu avant le 29ème Dîner.

 

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Publié le 5 Mars 2014

Pour Roger Cukierman, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme devrait être une cause nationale

Entretien à BFMTV mardi 4 mars 2014, à quelques heures du 29ème Dîner du  CRIF.

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Publié le 5 Mars 2014

Le Prix du CRIF 2014 attribué au Père Patrick Desbois

Source biographique : http://www.yahadinunum.org/

Le Président Roger Cukierman  a remis, mardi 4 mars 2014 lors du 29e Dîner, le Prix du  CRIF au Père Patrick Desbois pour son œuvre de Mémoire. « Je veux dédier ce prix aux enfants juifs qui dorment dans les fossés d’Ukraine », a dit Patrick Desbois, après avoir remercié le  CRIF Pour une « si longue histoire d’amitié ».

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Publié le 5 Mars 2014

François Hollande, invité du 29e dîner du CRIF, refuse les «polémiques» face à l'antisémitisme

Article de Judith Waintraub publié dans le Figaro le 5 mars 2014

 

« Les représentants des institutions juives ont de nombreuses raisons d'être inquiets », a reconnu François Hollande. «2013 avait pu laisser croire à une accalmie, voire à un recul. (…) C'était largement une illusion, a expliqué le Président. D'abord, parce que plus de 423 dépôts de plaintes, c'est déjà considérable. Ensuite, parce qu'au début de cette année les violences ont doublé par rapport à décembre. Et que les menaces antisémites ont même été multipliées par trois.»

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Publié le 5 Mars 2014

Roger Cukierman au 29e Dîner du CRIF : "J'aurais aimé évoquer le dicton "Heureux comme un juif en France"

Article publié dans le Point le 5 mars 2014

 

Antisémitisme à l'extrême droite, antisionisme à l'extrême gauche : le Président du  CRIF, Roger Cukierman, a appelé mardi 4 mars 2014 François Hollande, présent lors du 29e  dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, à mobiliser la France contre ces deux "fléaux" en en faisant "une cause nationale".

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Publié le 5 Mars 2014

Vidéo : Discours du Président de la République François Hollande lors du 29e Diner du CRIF, mardi 4 mars 2014

Vous pouvez voir ou revoir le discours du Président ci-contre.

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Publié le 5 Mars 2014

Discours de Roger Cukierman lors du 29e Diner du CRIF, mardi 4 mars 2014

Je salue la présence parmi nous de Michel ANTANGANA, ce français d’origine camerounaise qui vient d’être libéré grâce à la France après 18 ans d’internement au Cameroun.

Je veux aussi saluer la présence ici ce soir d’élèves du collège Georges Leven que j’invite à exprimer leur confiance dans l’avenir en faisant entendre la voix de la jeunesse.

Monsieur le Président de la République, vous nous faites l’honneur de présider notre dîner après nous avoir reçus chaleureusement à l’Elysée pour les 70 ans de notre institution.

 Vous avez fait la démonstration d’un intérêt sincère pour les préoccupations des Français juifs, ce qui nous touche et nous honore. Je pense notamment à vos discours lors de la cérémonie du Vel d’Hiv en juillet 2012, ou à l’inauguration du Mémorial de Drancy, et aussi  à votre voyage, salué par tous comme historique, en Israël.

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Publié le 4 Mars 2014

Le 29ème Diner

Le 29ème Dîner du CRIF a lieu ce mardi 4 mars 2014 à Paris. Il sera retransmis à partir de 22 heures en intégralité sur Public Sénat. A cette occasion, le Président Roger Cukierman est l’invité de plusieurs émissions : à 12h15 sur LCI ; à 17h15 dans l’émission « C'est-à-dire » sur France 5 ; enfin à 18h45, sur BFMTV.

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Publié le 28 Février 2014

La déclaration commune du Board of Deputies of British Jews et du CRIF sur l’Iran, présentée devant une mission d’enquête du Parlement britannique

Au sein du parlement britannique, la commission des affaires étrangères, nommée par la Chambre des communes,  examine la politique du Ministère des Affaires étrangères, le « Foreign and Commonwealth Office » (FCO). La commission des affaires étrangères a mis en place une mission d’enquête sur la politique britannique vis-à-vis de l’Iran. Parmi les avis dont elle a pris connaissance, figure la position commune des organes représentant les communautés juives les plus importantes d’Europe, le Board of Deputies of British Jews pour l’Angleterre et le CRIF pour la France, qui avaient été préparées lors de la rencontre de ces deux institutions le 1er décembre 2013.  

Pour relire cette position :

 http://data.parliament.uk/writtenevidence/WrittenEvidence.svc/EvidencePdf/4909

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

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23 Juin 2004
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22 Juin 2004
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Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

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