Le CRIF en action

Le CRIF en action
|
Publié le 24 Septembre 2014

Le CRIF Rhône Alpes célèbre le 70ème anniversaire de la création du CRIF à Lyon

L’anniversaire de la création du CRIF a été fêté, hier soir, jeudi, à l’initiative du CRIF Rhône-Alpes et du CRIF national. 250 invités avaient été réunis pour l’occasion au conseil régional Rhône-Alpes à Lyon. Une fête, oui, mais sur fond d’inquiétudes devant « la forte hausse des actes antisémites depuis le début de l’année », a rappelé Jean-Jack Queyranne, président (PS) du conseil régional, avant de souhaiter que « la lutte contre l’antisémitisme soit érigée au rang de priorité nationale »

Le CRIF en action
|
Publié le 23 Septembre 2014

Le CRIF à la cérémonie en hommage aux victimes françaises de terrorisme

Le CRIF a assisté vendredi 19 septembre à la cérémonie organisée par l'AfVT (Association française des Victimes de Terrorisme) à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme.

La date du 19 septembre marque le 25ème anniversaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA, qui avait fait 170 victimes.

Le CRIF en action
|
Publié le 19 Septembre 2014

Un colloque du CRIF sur le vivre ensemble contre les fractures dans notre société, le racisme et l’antisémitisme.

Par Marc Knobel et André Benayoun

Vivre dans une société apaisée, où les différences de religion, de couleur, d’origine ne créent pas de conflit impose de redonner corps à notre société. Il faut donner du sens à la fraternité et impulser, encourager les initiatives pour mieux vivre ensemble, partager des expériences, des acquis, des réflexions et interroger les acteurs de terrain. Dans ce but, le CRIF organisait une grande réflexion : «Apaiser la société pour mieux vivre ensemble? » le mercredi 17 septembre, à 17h30 à l’Espace Rachi. 

Le CRIF en action
|
Publié le 18 Septembre 2014

La fédération juive d'Amérique du Nord en visite à Paris

Une délégation d'une cinquantaine de responsables de la Jewish Federation of North America (Fédération juive d'Amérique du Nord) sont actuellement en mission à en France.

Outre des visites et des rencontres à Paris, la délégation s'est rendue mardi 16 septembre sur les plages du Débarquement pour rendre hommage aux soldats américains morts pour lal libération de la France.

Les responsables de la JFNA ont également été accueillis mercredi 17 septembre pour un dîner à l'hôtel de Ville de Paris par Patrick Klugman, adjoint au maire de Paris en charge des relations internationales.

Étaient notamment présents Dominique Reynié, président de la fondation pour l'innovation politique, les journalistes Paul Amar et Frédéric Haziza, l'écrivain Marek Halter et le député Meyer Habib.

Le CRIF était notamment représenté par Yonathan Arfi,  vice-président, Alain Grabarz, membre de la commission internationale et délégué de l'Hachomer Hatzair et Benjamin Allouche, président du conseil des communautés juives de l'Essonne.

Le CRIF en action
|
Publié le 18 Septembre 2014

Anne Hidalgo présente ses voeux à la communauté juive de Paris

Comme chaque année, le Centre communautaire de Paris a accueilli mercredi 17 septembre la cérémonie de voeux de la maire de Paris à la communauté juive parisienne avant les fêtes de Roch Hachana.

Outre Anne Hidalgo, étaient présents de nombreuses personnalités comme l'ambassadeur d'Israël en France, Son Excellence Yossi Gal et des élus parisiens dont Nathalie Kocziusko Morizet, Jean-Marie Le Guen,  egalrment secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Pierre Aidenbaum, maire du 3ème arrondissement, Patrick Klugman, maire adjoint aux relations internationales, Rémi Feraud,  maire du 10eme arrondissement, Catherine Vieu Charier, maire adjoint en charge de la mémoire et du monde combattant...

Anne Hidalgo a rappelé l'engagement de Paris contre l'antisémitisme ainsi le travail au quotidien des équipes municipales avec les institutions juives parisiennes.

Le CRIF en action
|
Publié le 18 Septembre 2014

Le CRIF a rencontré Ira Forman, envoyé spécial du Département d'Etat américain pour l'antisémitisme

Ira Forman, envoyé spécial du Département d'Etat américain pour la question de l'antisémitisme est en visite en France et en Europe afin d'étudier les réponses à développer face à la résurgence de l'antisémitisme, dans une démarche commune transatlantique.

A cette occasion,  Madame Uzra Zeya,  chef de mission adjoint à l'ambassade des États Unis en France a organisé une rencontré avec la communauté juive mardi 16 septembre,  à laquelle a participé Yonathan Arfi, vice-président du CRIF.

Au -delà des éléments statistiques sur l'état des lieux de l'antisémitisme en France, la conversation a principalement porté sur la nature des réponses à apporter pour endiguer le phénomène, les valeurs communes et les combats partagés par les sociétés française et américaine.

Étaient également présents Joël Mergui,  Président du Consistoire, Simone Rodan Benzaquen,  directrice de l'American Jewish Committee à Paris ainsi deux responsables du Service de Protection de la Communauté Juive.

Monsieur Ira Forman étaient également accompagné de deux conseillers de l'ambassade américaine à Paris

Le CRIF en action
|
Publié le 17 Septembre 2014

« Au CRIF, la thématique du « vivre ensemble » est une préoccupation de chaque instant »

Propos recueillis par Katja Epelbaum, interview de Marc Knobel, Directeur des Études du CRIF, publiée dans Hamodia le 17 septembre 2014

Comment cette thématique s’est-elle imposée à vous ?

Au CRIF, la thématique du « vivre ensemble » est une préoccupation de chaque instant, à travers l’action et les échanges avec l’ensemble des corps constitués de la société civile. Nous avons toujours voulu exprimer notre opinion à différents interlocuteurs quelque soit le sujet, nous avons toujours cherché à expliquer, notamment quand la situation devenait conflictuelle ou menaçait la communauté juive, afin d’instaurer un dialogue et de pacifier.

Le CRIF en action
|
Publié le 17 Septembre 2014

test17092014

test17092014

Le CRIF en action
|
Publié le 15 Septembre 2014

Le CRIF participe à la grande manifestation contre l'antisémitisme à Berlin.

Une délégation du Crif a participé dimanche 14 septembre à la grande manifestation organisée par le Zentralrat, l'organisation représentative de la communauté juive en Allemagne.

 

Outre Dieter Graumann,  président du Zentralrat,  ont notamment pris la parole La chancelière allemande Angela Merkel ainsi que Ron Lauder, président du Congrès Juif Mondial.

 

Le président allemand Joachim Gauck était également présent à cette manifestation qui s'est tenue devant la porte de Brandenburg.

 

Angela Merkel a rappelé l'engagement absolu de l'Allemagne à lutter contre toute résurgence de l'antisémitisme.

 

Roger Cukierman, président du CRIF,  était accompagné de Paul Rechter, conseiller du président et Yonathan Arfi, vice-président du CRIF.

 

Le CRIF en action
|
Publié le 15 Septembre 2014

Le CRIF participe au Comité directeur du Congrès Juif Mondial

Le Congrès Juif Mondial réunit son Comité directeur ("Governing board") à Berlin depuis dimanche 14 septembre jusqu'à mardi 16  septembre. Cet événement réunit environ une centaine de délégués venus d'une quarantaine de pays.

Le CRIF y présentera des éléments d'actualité sur l'évolution de l'antisémitisme en France.

La soirée d'ouverture a été marquée dimanche 14 septembre par un discours de Frank-Walter Steinmeier, ministre des affaires étrangères d'Allemagne, qui a exprimé notamment sa volonté que son pays prenne davantage de responsabilités internationales dans la lutte contre le terrorisme.

David de Rothschild,  président du "Governing board" du Congrès Juif Mondial a de son côté salué l'immense travail de mémoire réalisé par l'Allemagne depuis la Shoah. Il a également dénoncé avec force la montée de l'antisémitisme dans les sociétés européennes.

 

Roger Cukierman,  président du CRIF,  Richard Prasquier,  ancien président,  Paul Rechter, conseiller du président et Yonathan Arfi, vice président,  participent aux travaux du "Governing board

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Prasquier : j’ai été déçu par le discours de Benoit XVI à Yad Vashem

|
13 Mai 2009
Le président du CRIF a suivi le voyage du Pape en Israël, qui fait des déclarations remarquables, mais a raté la visite au mémorial de Yad Vashem car « il ne veut pas prendre à bras le corps l’histoire et ses horreurs ».

Richard Prasquier, quel est le bilan que vous faites du voyage du Pape en Israël? Pensez-vous comme le rabbin David Rosen, qui a fait la comparaison avec le pèlerinage de Jean-Paul II, que la "deuxième fois, ce n'est jamais aussi bien" ?

La visite de Jean Paul II avait été perçue comme un événement inouï, véritablement transformateur au regard de l'histoire. La deuxième visite d'un Pape ne pouvait plus avoir ce caractère d'extraordinaire nouveauté. De plus, la visite de Jean Paul II survenait après plusieurs gestes forts vis-à-vis du monde juif, alors que celle de Benoit XVI a lieu après plusieurs affaires qui ont crée des tensions et de l'incompréhension. En outre, lorsque Jean Paul II est venu, le climat politique dans la région, restait encore relativement optimiste: c'était en mars 2000, avant l'Intifada et le 11 septembre.
C'est loin d'être le cas aujourd'hui, et personne n'imagine que la visite du Pape, qui ne l'oublions pas est avant tout un pèlerinage sur les pas de Jésus, puisse changer quoi que ce soit.
Enfin, les personnalités des deux Papes sont si différentes.......

Vous avez entendu le discours du Pape à Yad Vashem. A t--il répondu à vos attentes?

Non. Apres le discours décevant de Birkenau, il y a trois ans, Benoit XVI a échoué une deuxième fois. J'espérais qu’il prononcerait enfin le grand discours, non pas de repentance - elle a déjà été exprimée - mais de réflexion, non seulement spirituelle, mais historique et éthique sur ce trou noir de la condition humaine qu'a été la Shoah.
Au lieu de cela, nous avons eu un discours sur l'étymologie de Yad Vashem, la signification du nom d'une personne et le rappel des bienfaits divins.
Je pense que Benoit XVI ne veut pas prendre à bras le corps le temps, l'histoire et ses horreurs pour rester dans une dimension purement spirituelle, mais de ce fait désincarnée. Je note que d'autres responsables religieux, y compris dans le judaïsme, ont cette même réserve vis-à-vis de la Shoah.
Cela dit, il y a dans les autres discours du Pape, beaucoup d'éléments remarquables, qui témoignent des liens entre l'Eglise catholique et le judaïsme (discours du Mont Nébo en Jordanie), de la gravité de l'antisémitisme dans le monde (discours de l'aéroport Ben Gourion) et du caractère inacceptable du dévoiement du religieux pour des objectifs politiques en instrumentalisant la violence (Amman).
Nous attendons les discours suivants : Bethleem, Nazareth..

Pensez-vous que le Shass a eu raison de boycotter la visite du Pape?

Cette réaction est pour moi incompréhensible. Comment voulez-vous dialoguer, s'il n'y a pas un minimum d'ouverture, ou même de politesse? Il y a toujours le moyen d'exprimer ses désaccords dans un cadre non humiliant.

D'une façon générale, comment a été perçu le voyage du Pape par l'opinion publique israélienne?

Sans enthousiasme particulier. Les affaires de la béatification de Pie XII et de Williamson sont passées par là. Plusieurs survivants ont refusé l'invitation de Yad Vashem de participer à la cérémonie. Et le reste de la société israélienne se sent assez peu concerné.

Après ce voyage, pensez-vous que le dialogue judéo-catholique sort renforcé?

D'abord, ce voyage n'est nullement terminé.
La journée d'aujourd’hui, mercredi 13 mai , est particulièrement importante et délicate : elle est sous le contrôle de l'autorité palestinienne. La journée de demain en Galilée devra être suivie avec soin. Le bilan sera fait ensuite.
Aujourd'hui le dialogue doit surtout se renforcer au niveau local. Au niveau du Vatican, il y a bien entendu la défense de Nostra Aetate, la lutte contre le négationnisme et la lumière sur l'action de Pie XII pendant et après la guerre. Ce dernier sujet n'a pas été traité, comme on pouvait s'y attendre au cours de la visite du Pape.
Le "trialogue" avec les musulmans a pris un coup très dur avec le discours inattendu et extrêmement violent du cheikh Al Tamimi au cours de la réunion interreligieuse de Notre Dame, lundi 11 mai. Cet homme était considéré par certains comme modéré, alors qu'il avait déclaré dans le passé qu'un musulman vendant sa terre a un juif méritait la mort. Il est -était?- le correspondant musulman dans les instances interreligieuses, ce qui montre la limite de celles-ci lorsque la situation est difficile.

Richard Prasquier, de retour de la réunion de l'AIPAC: «Obama: main de fer dans un gant de velours»

|
10 Mai 2009
Vous venez de participer à la réunion annuelle de l'AIPAC. Avant la réunion prévue pour le 18 mai entre Obama et Netanyahou, peut-on prévoir un changement ou une continuité dans les relations entre Israël et les Etats-Unis?

Ce qui doit être bien clair est le caractère géostratégique fondamental des relations israélo-américaines. Le lien entre les deux pays est à leur commun avantage: dans les Etats-Unis, Israël trouve non seulement un allié et un pays dont l'amitié s'est manifestée sans discontinuer depuis près d'une cinquantaine d'années, mais aussi un garant de dernier recours. Inversement en Israël, les Etats-Unis trouvent dans une région particulièrement difficile et mouvante, un partenaire pour le développement scientifique, militaire ou non militaire, un pays sur lequel ils peuvent compter sans arrière-pensées et une démocratie aussi sourcilleuse qu'est la démocratie américaine. Aucun Etat dans cette partie du monde ne remplit ces contraintes de cette façon.
De ce fait, il n'est pas étonnant d'entendre les hommes politiques qui se sont exprimés à l'AIPAC, depuis le vice-président Jo Biden jusqu'aux très nombreux parlementaires ces déclarations très simples, soutenir Israël n'est pas seulement dans l'intérêt d'Israël, c'est dans l'intérêt des Etats-Unis. La continuité dans les relations parait évidente à tous ceux à qui j'ai parlé.
Le président Obama n'est pas perçu comme un idéaliste naïf et angélique, mais comme un homme parfaitement conscient des enjeux réels et prêt à faire face avec détermination, une fois que les voies de la négociation paraissent closes. Main de fer dans un gant de velours.....L'équipe qui se trouve autour d'Obama est composée de spécialistes reconnus qui ont travaillé sur le conflit israélo-palestinien depuis plusieurs années, mais qui l'envisagent dans le contexte global d'un monde inquiétant où la nucléarisation militaire de l'Iran d'une part, l'angoissante évolution de la zone AFPAK (Afghanistan Pakistan) d'autre part , sont associées au développement de "trous noirs" politiques -des zones de non-droit, champs de manœuvre possible de tous les terrorismes.
Il faut remarquer, sans nier évidemment de possibles tensions avec le gouvernement israélien, que la réflexion politique de Benjamin Netanyahu a toujours également été dominée par son approche globale du phénomène de déstabilisation du monde démocratique par l'Islamisme radical et que cela devrait être un point de rencontre fort entre les deux administrations.

Comment les militants de l'AIPAC perçoivent-ils le refus du gouvernement de Netanyahou d'envisager la création d'un Etat palestinien?

En ce qui me concerne, je suis, je l'ai toujours dit et cela a été répété au CRIF à de maintes fois, en faveur de la création d'un Etat palestinien.
On sait que la majorité des israéliens, et la majorité des Juifs américains partagent cette idée. Cela étant, l'histoire de ces dernières années nous interdit l'angélisme. La question n'est pas tant Etat palestinien ou non que "quel" Etat palestinien.
Un Etat qui ne reconnaitrait pas l'existence à ses côtés d'un Etat juif, un Etat qui réclamerait un contrôle total sur ses choix militaires ou ses alliances et qui pourrait permettre l'installation sur son sol, sous prétexte d'indépendance de milices vouées à la destruction d'Israël n'est pas cet Etat que la majorité de nous espérons.
Je pense que c'est exactement la position des membres de l'AIPAC, et je pense que c'est aussi la position de la très grande majorité des Israéliens, y compris de la plupart de ceux qui se retrouvent actuellement au gouvernement: il est artificiel de trop exagérer les différences.
Le Président Pérès a dit dans son discours "Benjamin Netanyahou a été mon rival politique, il est aujourd'hui mon Premier Ministre. Il connait l'histoire et en Israël, celui qui connait l'histoire ne peut que rechercher la paix. Je suis convaincu que Benjamin Netanyahou recherche la paix". Souhaiter la création d'un Etat palestinien pacifique et envisager sans arrière pensée que cet Etat puisse être contrôlé par un Hamas qui n'a rien abandonné des principes qui régissent sa charte sont deux choses bien différentes. C'est là que se situe la séparation entre les "réalistes" et les "utopistes" qui sont des minoritaires aussi brillants dans la dialectique qu'irresponsables dans leurs projets politiques.

Avez-vous le sentiment d'une évolution des Américains dans leur approche face à l'Iran?

Le sentiment qui prévalait à l'AIPAC était que les offres de négociation du Président Obama ne procédaient nullement d'une position de faiblesse. L'Iran est dans une situation économique catastrophique. La menace d'un blocage de l'accès de l'Iran aux produits pétroliers raffinés (on sait que l'Iran importe 40% de son essence....) ainsi que des menaces fortes sur son système bancaire sont des armes que l'administration américaine pourrait faire peser et dont les effets peuvent être dissuasifs.

Vous avez donné devant un parterre de responsables américains une conférence à l'Ambassade de France sur la situation des Juifs en France. Quelle est actuellement la perception aux Etats Unis de la politique proche-orientale de la France et de la situation des Juifs de France?

Il reste chez beaucoup d'entre eux l'idée qu'il est particulièrement difficile d'être Juif en France.
Mais, pour moi qui rencontre depuis des années les Juifs américains et leurs organisations, je vois clairement les perceptions se modifier, même si l'inertie des comportements est plus grande que ce qu'on aurait espéré. Ils savent aujourd'hui que s'il y a de l'antisémitisme en France, il y en a aussi dans d'autres pays européens (et pas seulement européens d'ailleurs) et que l'antisionisme en est un puissant vecteur. Je me suis attaché à leur rappeler que la France avait été le premier pays à émanciper les Juifs, le premier pays à leur accorder la plénitude des droits, à en faire des députés et des ministres dès la première partie du XIXe siècle, que le travail de mémoire sur la Shoah avait été fait de façon exhaustive au fil de ces vingt dernières années et que les derniers gouvernements, quelle que fût leur orientation politique avaient été intransigeants sur l'antisémitisme. Les américains que j'ai rencontrés savent par ailleurs que la position du gouvernement français par rapport à Israël est une position d'amitié. Mais, cela est frappant, et je l'ai retrouvé également au Musée de l'Holocauste à Washington où j'ai fait une autre conférence, il y a une perception aiguë de la montée de la haine contre les Juifs impulsée par les mouvements islamistes radicaux qui cherchent à la répandre dans tout le monde musulman. Les américains pensent que la France, du fait de sa composition démographique, est au premier plan dans ce courant. Quoi qu'on en pense, cela nous impose des responsabilités particulières.....

Photo : D.R.

Grenoble. Jean-Luc Medina passe la main…

|
07 Mai 2009
Question : Le 14 mai, le CRIF de Grenoble – Isère invite André Vallini, député et Président du Conseil général de l’Isère. Il présidera le 9ème dîner régional de votre délégation. Qu’attendez-vous de lui ?

Cyrille Fleischman en russe dans le texte

|
06 Mai 2009
Né en 1941 à Paris, Cyrille Fleischman a quitté depuis plusieurs années le barreau pour prendre avec succès la plume. Depuis 1987, (« l’attraction du bal ») il publie régulièrement de nombreuses nouvelles, recueillies dans plus d’une dizaine d’ouvrages qui évoquent le petit monde ashkénaze parisien des années 50.

Cyrille Fleischman a été récompensé par le prix d’Académie au titre des grands prix de l’Académie française et le prix Max Cukierman, pour son œuvre qui amène ses lecteurs rêver dans le triangle République-Saint-Paul-Bastille.

Cyrille Fleischman, vous venez d’être traduit en russe. Avez-vous déjà été traduit dans d’autres langues ? De pouvoir être lu en russe suscite quel sentiment chez vous ?

On peut déjà me lire en allemand et en tchèque.
Deux de mes livres « rendez-vous au métro Saint-Paul » et « nouveaux rendez-vous au metro Saint-Paul » sont édités par Text, un éditeur moscovite. J’en suis heureux car j’espère ainsi avoir des lecteurs russophones.en Israël !
Je n’oublie pas qu’avant de venir s’installer à Paris dans les années 1880, mon grand-père paternel, originaire de la région de Riga, était bien sur yiddishophone. Mais aussi culturellement russophone.
Les ashkénazes ne peuvent pas complètement oublier le monde slave d’où ils viennent en partie. Comme mes amis et lecteurs sépharades ne peuvent et ne doivent pas oublier la culture profonde dont ils sont issus.
Ce, au-delà des mondes actuels dont ils, dont « nous » pour ne pas parler comme le racha de Pessah, dont « nous » sommes tous partie prenante. Tant Israël, nouveau creuset de cultures que les Etats-Unis au début du siècle dernier, ou la France contemporaine, modèle culturel original.

Auriez-vous aimé écrire en yiddish ?

Non, à cause de mon accent français !

Vous avez créé une multitude de personnages. Avez-vous un préféré, pour lequel vous avez une tendresse particulière ?

Je les aime tous ! Surtout ceux qui peuvent dire : « Fleischman ? Quel intérêt ? Montrez-moi seulement une fois ce qu’il a ecrit. Je ferai tout de suite cent mille fois mieux que lui ! »

Propos recueillis par Haim Musicant

Zrihen : «Je suis fier d’avoir été l’instigateur de la remise du doctorat honoris causa de Bar Ilan au père Desbois»

|
06 Mai 2009
Durant la visite du Pape en Israël, le père Patrick Desbois se verra décerner le doctorat honoris causa de l’université Bar-Ilan. Une initiative due à Joseph Zrihen, longtemps vice-président du CRIF, et fondateur de l’association française des amis de l’université de Bar-Ilan, encouragé dans cette démarche par Richard Prasquier qui assistera le 12 mai à la cérémonie.

Pages