A l'occasion de son salon du livre, le 13 novembre 2011, le B’nai B’rith parisien a invité trois des contributeurs de l'ouvrage d'Emmanuel Brenner "Les territoires perdus de la république"; il s'agissait d'en dégager l'actualité 10 ans après.
"Ce n'est pas ça, notre révolution !" Pas de pancarte entre les mains de cette femme au voile pourpre. Au milieu de centaines de manifestants présents devant le palais beylical, à Bardo, un quartier à l'ouest de Tunis, elle proteste "pour défendre ses droits, pour que les droits de toutes les femmes soient respectés et inscrits dans la Constitution". En ce 22 novembre 2011, l'Assemblée constituante, élue le 23 octobre dernier, se réunit pour la première fois.
L’armée, qui dirige l’Egypte depuis la chute de Hosni Moubarak en février, a promis mardi 22 novembre 2011 une présidentielle avant la fin juin 2012 et un possible référendum sur le transfert du pouvoir, face à des dizaines de milliers de manifestants réclamant son retour dans les casernes.
Le CRIF a tenu dimanche 20 novembre 2011 sa première convention nationale, intitulée «Demain les Juifs de France». Les débats ont porté sur les défis communautaires, les nouveaux visages de l'antisémitisme, ou les nouveaux défis pour les Juifs de France. Alain Finkielkraut, qui participait à une table ronde, revient pour Le Figaro sur la bataille autour de l'appel « Appel à la Raison-Jcall » qu'il a signé en 2010 avec de nombreuses personnalités françaises pour réclamer la création d'un État palestinien. Le texte a suscité de profondes divisions dans la communauté où beaucoup réclament un soutien inconditionnel à Israël.
A Zaouïa Al-Hamra, un quartier populeux de la périphérie nord du Caire, quatre candidats des Frères musulmans aux élections du 28 novembre 2011 haranguent les clients d'un café en plein air. Venus à l'invitation du patron de l'établissement, ils sont assis en rang serré sur une petite estrade dressée sous les lampadaires. "Nous avons une vision pour l'Egypte, à moyen et long terme", affirme l'un d'eux, l'avocat Kamel Mahdy, sur un ton professoral. "Nos deux axes de travail seront les réformes et les projets de développement", proclame-t-il devant une trentaine d'habitants, qui l'écoutent d'une oreille distraite.