C'est le point d'orgue d'une semaine de manifestations en Russie. Mobilisés contre le résultat des législatives du 4 décembre, remportées par le parti "Russie unie" mais entachées de fraudes, des dizaines de milliers d'opposants au premier ministre Vladimir Poutine se sont rassemblés, samedi 10 décembre 2011, à Moscou et en province.
Tout à coup, des cris ont résonné dans le voisinage, avant d'être couverts par le bruit des générateurs électriques installés dans les rues. Ces cris sont ceux d'habitants de Beyrouth, exaspérés par les coupures sauvages d'électricité, au-delà des trois heures quotidiennes de rationnement imposées depuis 2006, et qui ne disposent pas d'une source d'énergie privée.
Les délestages sont devenus encore plus pesants, quand l'une des usines de production, située dans le Sud, s'est mise en grève, vendredi 2 décembre. Pendant trois jours, la capitale n'a été alimentée qu'à mi-temps. Le reste du pays a également été pénalisé.
Au moins vingt-quatre civils, dont quatre enfants, ont été tués, vendredi 9 décembre 2011, par les forces de sécurité syriennes dans la répression des manifestations contre le régime du président Bachar Al-Assad. Malgré le déploiement massif des forces de l'ordre, de nombreux mouvements de protestation ont eu lieu dans le pays, sous le slogan "la grève de la dignité", en prévision d'une grève générale dimanche, selon des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Les militants pro-démocraties en Syrie ont annoncé jeudi 8 décembre 2011 le lancement d'une campagne de désobéissance civile pour accroître la pression sur le régime de Bachar al-Assad, qui a suscité la consternation en niant toute responsabilité dans la mort de milliers de manifestants.
Le monde des enfants se divise en deux catégories. Ceux qui colorient sans déborder et ceux qui tracent des lignes exprès pour les dépasser. Les Mondrian et les Basquiat. C'est vrai aussi pour les enfants des rues.