III/ Promouvoir le respect et la tolérance à l’école
Le projet conjoint UNESCO-Etats-Unis d'Amérique-Brésil « Enseigner le respect pour tous » est la dernière de plusieurs initiatives menées par l’Organisation pour la promotion du programme « Apprendre à vivre ensemble ». L’enseignement et l’apprentissage des droits de l’homme constitue un aspect majeur de l’action de l’UNESCO en matière d’éducation, fondée sur les droits. L’éducation aux droits de l’homme crée un environnement « respectueux des droits humains » et aide les apprenants à respecter ces droits et à les promouvoir dans leur vie quotidienne. Ce nouveau projet vise à définir le cadre d’un curriculum consacré à l’anti-racisme et à la tolérance. En menant cette action, l’Organisation va s’appuyer à la fois sur les activités passées et en cours.
Dans un message à l’occasion de la Journée internationale en mémoire des victimes de l’Holocauste (27 janvier 2012), Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, a déclaré : « La transmission de la mémoire de l’Holocauste est un pilier de cette lutte contre l’ignorance et les préjugés, par l’éducation aux valeurs humanistes, le partage des cultures et la connaissance de l’histoire ».
Sous le haut patronage de Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, et de Marc Laffineur, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants.
La passion de Marek Halter pour la Russie est ancienne. Tout jeune, fuyant Varsovie et les nazis, il s’est réfugié en Ouzbékistan avec sa famille. Plus près de nous, il y a vingt ans, il a créé deux universités françaises, l’une à Moscou, l’autre à Saint-Pétersbourg dont il est le président. Il vient d’ajouter un superbe fleuron à ce parcours russe en nous offrant un film somptueux sur le Birobidjan, le premier État juif des temps modernes, un État voulu par Staline et qui, aujourd’hui encore, malgré le peu de Juifs qui y vivent, s’appelle toujours « République Autonome Juive du Birobidjan ». Loin de tout, à 11000 kilomètres de Paris, en Sibérie, à la frontière de la Chine et, cela ne s’invente pas, près du fleuve « Amour », la culture juive, la culture yiddish, qu’Hitler avait voulu éradiquer d’Europe, fleurit au quotidien même si elle est désormais portée essentiellement par des non-Juifs.