Le CRIF en action

7 novembre 2012

Monsieur le Sous Secrétaire Général, Monsieur le Directeur, Père Desbois,

Mesdames, Messieurs,

Il est particulièrement important pour la France d’être présente aujourd’hui car notre pays a connu cette année une tragédie. Le 19 mars 2012, devant une école juive, « Ohr Tora », dans la ville de Toulouse, un terroriste tuait Jonathan Sandler, ses deux enfants Arieh et Gabriel ainsi que Myriam Monsonego, et blessait grièvement un adolescent de 16 ans, Aaron Bijaoui.

Président de la Fédération des Associations Sépharades de France, ancien membre du Comité Directeur du CRIF, André Dehry a été fait, le 8 novembre 2012, officier dans l'Ordre National du Mérite.

Après la cérémonie du 11 novembre à l'Arc de Triomphe, où ont été mis en particulier en relief les soldats tués au cours de leur service en Afghanistan, le Président de la République a remis des décorations de la Légion d'Honneur à cinq personnalités particulièrement éminentes, dont quatre sont des héros de la résistance: Mme Marie-José Chombart de Lauwe et M. Pierre Daix élevés à la dignité de Grand Croix, M. Daniel Cordier et - Mme Andrée Gros, Grands Officiers. Le cinquième, élevé au rang d'Officier de la Légion d'Honneur était Jean François Guthmann, président de l'Ose. 

Une campagne internationale de promotion a été lancée par l’Association Européenne du Musée d’Histoire des Juifs de Pologne, le comité de soutien Nord-Américain à New York, la Taube et Koret fondations en Californie et du côté polonais,  l’Association  de l’Institut Historique Juif de Pologne, le Ministère polonais de Culture et la ville de Varsovie.

Il y a trente-cinq ans, jeune chef de clinique à Beaujon, j'étais le correspondant cardiologue du service de neurochirurgie, dont le chef était le Pr J. Aboulker et  nous parlions souvent lors de mes visites. Je savais vaguement qu'il avait "fait une belle guerre", mais Wikipédia n'existait pas et je m'intéressais surtout à la médecine. Et lui ne disait rien de son passé...

We are commanded to survive as Jews, lest the Jewish people perish. We are commanded to remember the martyrs of the Holocaust, lest their memory perish. We are forbidden to despair of God, however much we may have to contend with him. To abandon any of these imperatives would be to hand Hitler a posthumous victory. These words by Emil Fackenheim on the new sixth hundredth fourteenth Mitzva represent what I feel deep in my heart.