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Publié le 20 septembre dans i24News
De nombreux pays occidentaux, dont la France, avaient déjà boycotté ce sommet en 2009, ainsi que celui de 2011, pour s'élever contre des déclarations antisémites qui y étaient prononcées.
La première conférence de Durban, du 31 août au 8 septembre 2001, quelques jours avant les attaques terroristes du 11 septembre, avait été marquée par de profondes divisions sur les questions de l'antisémitisme, du colonialisme et de l'esclavagisme. Les États-Unis et Israël avaient quitté la conférence en protestant contre le ton de la réunion.
Cette année, "31 pays boycotteront l'événement honteux de cette conférence antisémite, soit plus du double du nombre de pays qui l'ont boycotté par le passé", a déclaré lundi l'ambassadeur d'Israël auprès de l'ONU, Gilad Erdan sur son compte Twitter.
"Ces derniers mois, je me suis efforcé de faire comprendre au monde entier que la Conférence de Durban était fondamentalement corrompue", a-t-il souligné.
Plusieurs pays européens ainsi que les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie, le Canada et Israël avaient déjà annoncé en août leur boycott de cette réunion organisée par l'ONU le 22 septembre.
À l'approche de la Conférence de Durban IV organisée par l'ONU, Francis Kalifat a exprimé sa vive inquiétude d'y voir la répétition des précédentes versions, détournées de leur objectif initial par les délégations et ONG de nombreux pays pour délégitimer Israël et proférer des propos antisémites.
Le 13 août dernier, Emmanuel Macron a annoncé que la France n’irait pas à la conférence de Durban IV en raison de la "préoccupation du chef de l'État concernant le passif de propos antisémites dans cette conférence".
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