Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Un parapluie pour monter jusqu’au ciel. Souvenirs de jeunesse, par Liliane Lurçat

27 Juin 2022 | 119 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
|
29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Pages

Opinion

Par Chloé Blum

Pages

Un parapluie pour monter jusqu’au ciel. Souvenirs de jeunesse, par Liliane Lurçat (*)

 

C’est l’histoire d’une vie juive. Celle de la mère de Pierre Lurçat, auteur d’ouvrages dont nous avons parlé dans ces colonnes. Il était une fois un Juif de Cracovie en Pologne et une Juive de Byalistok en Russie. Fuyant les pogromes qui ravageaient le judaïsme d’Europe centrale, ils se retrouvent tous deux en Palestine. Ils s’aimèrent, se marièrent à Jérusalem et eurent deux enfants, un garçon, Menahem qui, plus tard, deviendra Marcel, intégration à la France oblige, et une fille, Lipah, alias Lili et finalement Liliane, l’auteure. La vie difficile dans la Palestine mandataire amène la petite famille à choisir de rejoindre Paris en 1930. C’est là que naîtra Sami, le petit dernier.

Le père et la mère s’installent dans le 5ème arrondissement, changeant régulièrement d’adresse et s’échinant à trouver du travail. C’est à la rue de l’École Polytechnique que la petite Liliane observe la vitrine d’un marchand de parapluies. « Il y en a un tout petit ,ouvert. J’ai longtemps cru qu’avec ce petit parapluie-là, on pouvait monter jusqu’au ciel ». D’où le titre de cet ouvrage !

Le père est ouvrier dans le bâtiment et la mère fait les marchés où elle vend de la bonneterie. Ses clients l’appellent « Madame pas cher ».

À la maison on parle yiddish et quand les enfants ne sont pas sages, ils se font traiter de « Sthik fleish mit zwei augen » (Morceau de viande avec deux yeux)). Mais à l’école, avec les copains, Liliane et Marcel parlent français. Ce qui n’empêche pas l’antisémitisme de se développer. Hitler et le nazisme ne sont pas loin.

Puis vient le temps de la Guerre et de l’Occupation. Pour les Juifs, une période noire commence. Par chance, Liliane, qui, parce que née en Palestine, est une « British Subject », n’est pas astreinte au port de l’étoile jaune. Le père, lui, est arrêté : Drancy, Saint-Denis…quatre années de détention. Le reste de la famille se retrouvera dans un camp à Vittel.

La Libération, enfin. Le retour au bercail à Paris. Pour Liliane, c’est le bac puis le PCB et des études de sociologie  et de psychologie, la fréquentation des étudiants communistes, la vente de L’Huma à la criée, l’auto-stop et les virée dans des auberges de la jeunesse, un mariage avec un étudiant communiste, un enfant, Olivier, un divorce et un remariage.

Une vie. Émouvant et attachant.

Jean-Pierre Allali

(*) Auto-édition. Postface de Pierre Lurçat. Imprimé en Pologne