Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Un exil français. Un historien face à la Justice, par Georges Bensoussan

30 Mars 2022 | 149 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
|
29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Pages

Opinion

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Pour vous donner le goût des vacances, le Crif vous fait voyager et lance sur ses réseaux la campagne "Juifs du Monde". Ensemble, partons à la découverte des populations juives du monde, de leurs histoires et de leurs traditions. Aujourd’hui, embarquement immédiat pour Hong Kong !

Pages

Un exil français. Un historien face à la Justice, par Georges Bensoussan (*)

 

Historien réputé, Georges Bensoussan a longtemps été le responsable éditorial  du Mémorial de la Shoah. Son nouvel ouvrage est un véritable cri. Le cri d’un homme blessé qui considère qu’il a été injustement attaqué et qui veut se défendre, arguments imparables à l’appui. C’est le 10 octobre 2015, au cours de l’émission « Répliques » animée par Alain Finkielkraut, que les ennuis de Georges Bensoussan ont commencé. Son crime ? Avoir cité de manière inexacte les propos du sociologue Smaïn Laacher relatifs à l’antisémitisme que l’on constate au sein de certaines familles musulmanes.

Voici, rappelons-le, les propos de Laacher tenus devant la caméra du cinéaste producteur Georges Benayoun : « Cet antisémitisme, il est déjà déposé dans l’espace domestique et il est quasi naturellement déposé sur la langue, déposé dans la langue. Il est dans l’air qu’on respire. Des parents à leurs enfants…quand ils veulent les réprimander, il suffit de les traiter de Juifs. Bon, mais ça, toutes les familles arabes le savent ! C’est une hypocrisie monumentale que de ne pas voir que cet antisémitisme, il est d’abord domestique ». Comme Bensoussan, dans l’entretien à « Répliques » n’a pas de notes, il cite, certes imprudemment, de mémoire et dit que dans les familles musulmanes, on tête l’antisémitisme « avec le lait de la mère ».

C’est le tollé. On parle de racisme, on évoque l’essentialisme. Le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France) engage un « signalement ». Il est rejoint par la LDH (Ligue Française pour la Défense des Droits de l’Homme et du Citoyen), le MRAP ( Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), SOS-Racisme, Touche Pas À Mon Pote et la LICRA ( Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme). La chasse à l’homme est lancée. Les tribunaux s’érigent. Comme le dit fort justement Jacques Julliard dans sa préface : « Le seul crime de Georges Bensoussan, c’est sa clairvoyance et son engagement. Il témoigne, tout au long de son œuvre, de deux qualités : la lucidité et le courage, qui dans l’action politique ne sont rien l’une sans l’autre, mais qu’il est si rare de rencontrer ensemble ».

La procédure judiciaire est ouverte en janvier 2017. Le procès va s’étaler sur trois ans, d’octobre 2016 à septembre 2019. Il se tient à la 17ème Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris.

Un véritable marathon. En mars 2017, un jugement de relaxe en première instance est cassé. C’est l’appel en mars 2018. En mai 2018, la relaxe est confirmée. Il faut attendre encore seize mois pour que la Cour de Cassation rejette définitivement les recours introduits par trois des parties civiles sur les six initiales (La LICRA, notamment, s’est retirée).

L’ouvrage de Bensoussan est aussi l’occasion de rappeler ses combats aussi divers que légitimes : pour la mémoire de la Shoah, bien sûr, mais aussi pour dénoncer les Territoires perdus de la République, la tragédie souvent méconnue de l’exil des Juifs originaires du monde arabo-musulman ou encore l’histoire, parfois défigurée par certains, du sionisme qui a permis la renaissance, en 1948 d’un État juif sur les terres ancestrales du peuple juif.

Les meurtres ignobles de Sarah Halimi et de Samuel Paty sont souvent évoqués au fil des pages.

Le livre est aussi, pour son auteur, l’occasion de distinguer entre les amis fidèles de ceux qui le sont moins et de pointer du doigt ses ennemis irréductibles.

Les attendus du Tribunal sont proposés en annexe.

Le procès intenté à Georges Bensoussan s’apparente-t-il, comme certains ont pu le dire, à une nouvelle Affaire Dreyfus ? Le lecteur jugera.

À lire absolument et sans tarder.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions L’Artilleur. Préface de Jacques Julliard. Septembre 2021. 382 pages. 20 €.