Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Amy Winehouse, aux extrêmes de l'art par Michel Arouimi

30 Octobre 2024 | 95 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

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Opinion

Découvrez mon discours prononcé lors de la plénière de clôture de la 11ème Convention nationale du Crif, le 14 novembre 2021, en présence du Premier ministre Jean Castex.

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Au fil des ans, Michel Arouimi nous propose des biographies de vedettes. Après Françoise Hardy, Mylène Farmer, Christophe ou encore les Rolling Stones, voici Amy Winehouse et son génie poétique.

Amy, la « petite juive » qui arborait souvent une Maguen David à son cou, mais aussi « la petite meuf londonienne » qui se voulait « easy going » avec un côté je-m’en-foutiste exaspéré. Du chewing-gum maché pendant les interviews au besoin intempestif d’uriner, en passant par les vomissements, l’alcool, la drogue et la boulimie tant alimentaire que vestimentaire, les tatouages et les piercings, elle poussa à l’extrême le dédain des conventions et des artifices. Attirée par le bouddhisme, elle n’en resta pas moins fidèle à la religion de ses ancêtres. À propos de son judaïsme, elle aimait dire : « La judéité, pour moi, c’est d’appartenir à une famille unie. Pas d’allumer des bougies ou réciter une prière au début des repas ». Cela ne l’empêchait pas de fréquenter sa synagogue, d’embrasser régulièrement la mezouzah fixée sur le linteau de sa porte et d’attendre avec impatience le traditionnel repas du chabbat en famille.

Son œuvre musicale est impressionnante, de « Back to Black » à « Il était temps » en passant par « Gatsby le magnifique », « Frank », « In my bed » ou encore « Take The Box » mais, pour l’anecdote, on relèvera un CD de Noël avec des chants juifs (2006) et une émission de radio intitulée : « Deux Juifs autour d’un sapin de Noël ».

Elle avait un frère, Alex et a été mariée à Blake Fielder-Civil. Le père d’Amy, Mitch Winehouse, publia après sa mort en 2011, une biographie de l’artiste. Sa mère, Janis, fera de même deux ans plus tard.

Née à Londres le 14 septembre 1983, elle est morte le 23 juillet 2011 après un ultime concert donné à Belgrade, au Kalamegdan Park, le 18 juin. Amy Winehouse a été incinérée. Interrogé sur cette pratique refusée par le judaïsme, le Grand rabbin Haïm Korsia a proposé cette explication : « C’est peut-être la volonté de faire disparaître son corps et ses nombreux tatouages ».

Michel Arouimi, qui, d’une certaine manière, s’identifie à Amy, décortique, au fil des pages, ses vidéo-clips et ses chansons. Les références à Arthur Rimbaud sont fréquentes et le philosophe René Girard est souvent appelé à la rescousse.

Une petite anecdote parmi bien d’autres : Amy avait pour compagnon un canari nommé Ava. Par inadvertance, elle oublia de le nourrir et le bel oiseau mourut d’inanition. Elle ne se le pardonnera jamais.

Quelques illustrations agrémentent cette étude intéressante.

Jean-Pierre Allali
(*) Éditions du Camion Blanc. Août 2022. 270 pages. 28 €.

 

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