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Il y a 82 ans, ces hommes, femmes et enfants furent envoyés vers les centres de mise à mort, emportant avec eux des vies et des souvenirs à jamais gravés dans la mémoire collective.
Lors de la cérémonie, Richard Zelmati, président du Crif Auvergne-Rhône-Alpes (ARA), a rappelé l’urgence d’affronter l’antisémitisme qui, loin de se dissiper, connaît aujourd’hui une recrudescence inquiétante. Il a insisté sur le rôle crucial des commémorations, qui ne doivent pas seulement honorer les morts, mais aussi éclairer le présent. « Nous sommes ici pour rappeler que la mémoire nous oblige à agir » a-t-il déclaré, évoquant la résurgence de la haine envers les Juifs depuis le 7-Octobre 2023.
Avec la disparition des derniers témoins de cette époque tragique, le devoir de mémoire incombe désormais à la jeunesse. Des lycéens ont lu les noms des personnes raflées, témoignant de leur engagement pour ne jamais oublier. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a souligné la nécessité de cet engagement pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme, un combat sans fin.
Toutefois, à l’issue de la commémoration officielle, un incident a eu lieu : le collectif Tesdek et l’association UJFP ont tenté d’organiser, en présence de la maire du 1er arrondissement, une « commémoration sauvage », en marge de l’événement. Ce geste a soulevé des tensions, entraînant une réaction du Crif ARA, qui a adressé un courrier au maire de Lyon pour clarifier sa position sur cette initiative non autorisée. Le Crif ARA a souligné l'importance de maintenir l’ordre et le respect lors de telles commémorations, insistant sur le fait que la mémoire de la Shoah doit être préservée dans un cadre de dignité et de consensus.
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