Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Le billet de Philippe Meyer - Les selfies des « génocidés »

17 Février 2025 | 250 vue(s)
Catégorie(s) :
Israël

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Portrait de Sophie Taïeb
Incendie du tombeau de Joseph
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16 Octobre 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

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Opinion

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Tout d’abord il y a les textes. Le terme de génocide désigne, selon la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée par les Nations Unies en 1948, « l'intention spécifique de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux en raison de son identité. » À Gaza, la guerre menée par Israël en réponse au massacre du 7-Octobre a visé à éliminer les terroristes du Hamas et non à atteindre les civils palestiniens, utilisés comme boucliers humains par des terroristes ayant refusé tout cessez-le-feu durant des mois.

Puis il y a les chiffres. Gaza compte 2,5 millions d’habitants. Si on considère le chiffre de 40 000 victimes de la guerre (un chiffre provenant du Hamas et qui reste à être vérifié), dont la moitié au-moins de terroristes du Hamas, les 20 000 victimes civiles, une situation évidemment tragique, représentent 0,9 % de la population globale de Gaza. Pour rappel, près de 70 % des Juifs vivant en Europe en 1939 (six millions sur une population de neuf millions) furent assassinés durant la Shoah par les nazis parce que juifs. Une proportion similaire d’Arméniens furent massacrés par les Turcs entre 1915 et 1918 (1,5 million sur une population estimée à moins de deux millions). Au Rwanda en 1994, 80 % des Tutsis (plus de 500 000) furent exterminés en cent jours en raison de leur ethnie. Par leur mobile et leur ampleur, ces trois génocides n’ont pas d’équivalents.

Enfin, il y a les images. Ces scènes de liesse à Gaza entourant les libérations d’otages israéliens détenus près de 500 jours dans des tunnels, des appartements de « civils innocents » et des locaux de l’UNRWA. Ces gazaouis prenant des selfies, téléphones portables à la main et poings levés aux côtés des terroristes du Hamas aux uniformes neufs et aux armes astiquées. Ces meutes abreuvées de haine et de violence, prêtes à lyncher des jeunes filles et des vieillards tout juste « libérés » de l’enfer. Insoutenable. Non, ces images inoubliables n’étaient pas celles d’une population génocidée. Les survivants de la Shoah et des génocides arménien et tutsi, morts-vivants aux corps détruits et aux regards vides, ne ressemblaient en rien à ces foules à Gaza déchaînées, galvanisées et armées.

Les mots ont un sens. Il n’y a pas eu de génocide à Gaza. Il y a des barbares assoiffés de sang juif. La propagande infâme des porte-parole du Hamas, ici et ailleurs, destinée à nazifier Israël et les Juifs pour mieux les haïr, n’y changera rien.
 
 

Philippe Meyer, président du B’nai B’rith

Article publié dans l’édition du 13 février 2025 d’Actualité Juive

 

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