Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Le billet de Philippe Meyer – Femme. Vie. Israël

07 Novembre 2024 | 87 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité
Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

Pages

C’est en scandant « Femme. Vie. Liberté » que les femmes iraniennes mènent leur combat courageux contre le régime des Mollahs qui les enferment dans un obscurantisme criminel. Cette lutte est celle de toutes les femmes menacées par les islamistes. Elle est la nôtre à tous.

De Déborah à Esther, de Golda Meir à Mia Schem, et tant d’autres, les guerrières de la liberté ont toujours incarné dans le Peuple juif la détermination, le courage et la résilience. Dans l’histoire d’Israël, la priorité a sans cesse été donnée à la vie.
Que des femmes pilotes de l’armée de l’air israélienne aient participé, pour la première fois, aux frappes menées par Tsahal contre le régime iranien le 26 octobre dernier est un symbole fort et puissant. Il défie la haine que porte cet islamisme assassin envers les femmes. C’est aussi parce que les femmes sont au cœur du judaïsme et de la société israélienne qu’elles ont payé un lourd tribut le 7 Octobre. En les violant, les martyrisant, les assassinant, les prenant en otages avec leurs enfants, les démons du Hamas, ont voulu atteindre – et éteindre – cette flamme de la vie qu’elles portent naturellement.

En écho à l’horreur, de trop nombreuses organisations pseudo-féministes n’ont pas eu un mot pour condamner le féminicide du 7 Octobre. Pire, elles ont expulsé de leurs rangs celles qui voulaient porter la voix des victimes de ce Chabbat noir. Ces femmes israéliennes qui ont subi le pire ne rentraient pas dans le logiciel périmé de l’indignation à géométrie variable de ces wokistes islamo-gauchistes et antisémites.

Parmi ces héroïnes du 7 Octobre qui ont sauvé tant de victimes des attaques monstrueuses du Hamas, parmi ces mères, ces femmes et ces sœurs d’otages qui n’ont jamais cessé de se battre pour la libération des leurs, parmi ces combattantes de Tsahal qui affrontent tous les jours les pires terroristes de la planète, se trouvent l’âme, l’honneur et l’essence même d’Israël et du judaïsme.
Nous sommes conscients de ce que nous devons à ces femmes et à leur combat en harmonie avec nos valeurs juives, humanistes et démocratiques. Nous serons toujours aux côtés de celles qui luttent contre l’oppression des femmes et de leur peuple. Nous savons ce qu’elles apportent à l’humanité. C’est par les femmes que la démocratie a si souvent triomphé de la tyrannie. C’était vrai hier. Ça le sera demain.

La femme, de par ce qu’elle incarne, est l’une des frontières majeures entre la démocratie qu’est Israël et ses ennemis, les barbares. Les vrais.

 

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France

 

Article paru dans Actualité Juive du 6 novembre 2024

 

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