Philippe Meyer

Président du B'nai B'rith France

Le billet de Philippe Meyer – Femme. Vie. Israël

07 Novembre 2024 | 142 vue(s)
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Actualité

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

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C’est en scandant « Femme. Vie. Liberté » que les femmes iraniennes mènent leur combat courageux contre le régime des Mollahs qui les enferment dans un obscurantisme criminel. Cette lutte est celle de toutes les femmes menacées par les islamistes. Elle est la nôtre à tous.

De Déborah à Esther, de Golda Meir à Mia Schem, et tant d’autres, les guerrières de la liberté ont toujours incarné dans le Peuple juif la détermination, le courage et la résilience. Dans l’histoire d’Israël, la priorité a sans cesse été donnée à la vie.
Que des femmes pilotes de l’armée de l’air israélienne aient participé, pour la première fois, aux frappes menées par Tsahal contre le régime iranien le 26 octobre dernier est un symbole fort et puissant. Il défie la haine que porte cet islamisme assassin envers les femmes. C’est aussi parce que les femmes sont au cœur du judaïsme et de la société israélienne qu’elles ont payé un lourd tribut le 7 Octobre. En les violant, les martyrisant, les assassinant, les prenant en otages avec leurs enfants, les démons du Hamas, ont voulu atteindre – et éteindre – cette flamme de la vie qu’elles portent naturellement.

En écho à l’horreur, de trop nombreuses organisations pseudo-féministes n’ont pas eu un mot pour condamner le féminicide du 7 Octobre. Pire, elles ont expulsé de leurs rangs celles qui voulaient porter la voix des victimes de ce Chabbat noir. Ces femmes israéliennes qui ont subi le pire ne rentraient pas dans le logiciel périmé de l’indignation à géométrie variable de ces wokistes islamo-gauchistes et antisémites.

Parmi ces héroïnes du 7 Octobre qui ont sauvé tant de victimes des attaques monstrueuses du Hamas, parmi ces mères, ces femmes et ces sœurs d’otages qui n’ont jamais cessé de se battre pour la libération des leurs, parmi ces combattantes de Tsahal qui affrontent tous les jours les pires terroristes de la planète, se trouvent l’âme, l’honneur et l’essence même d’Israël et du judaïsme.
Nous sommes conscients de ce que nous devons à ces femmes et à leur combat en harmonie avec nos valeurs juives, humanistes et démocratiques. Nous serons toujours aux côtés de celles qui luttent contre l’oppression des femmes et de leur peuple. Nous savons ce qu’elles apportent à l’humanité. C’est par les femmes que la démocratie a si souvent triomphé de la tyrannie. C’était vrai hier. Ça le sera demain.

La femme, de par ce qu’elle incarne, est l’une des frontières majeures entre la démocratie qu’est Israël et ses ennemis, les barbares. Les vrais.

 

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France

 

Article paru dans Actualité Juive du 6 novembre 2024

 

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