Ariel Amar

Président de France-Israël, Alliance Général Koenig et membre du Bureau exécutif du Crif

Le billet d’Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig

21 Octobre 2024 | 382 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Portrait de Jean Pierre Allali
LES STADES ET LE DATA
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25 Mai 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Portrait de Jean Pierre Allali
LECTURES
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24 Mai 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

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Actualité

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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L’obsession anti-Israël du président Macron

 

Est-il besoin de rappeler que Jérusalem et Israël ont été le foyer du peuple juif pendant trois millénaires, subissant tour à tour la domination romaine, byzantine, arabe, ottomane et britannique. La résolution des Nations unies de 1947 n’a pas « créé » Israël, mais a proposé un plan de partage que les États arabes ont immédiatement rejeté, préférant lancer une guerre contre l’État naissant, sous sa forme actuelle. Les Nations unies n’ont donc pas « donné naissance » à Israël. Elles ont, au mieux, reconnu une réalité historique et territoriale dont la continuité remonte bien avant leur propre existence.

 

L’ironie de la situation actuelle est que les Nations unies, loin de favoriser la paix, sont devenues un organe de propagande contre Israël, multipliant les résolutions de condamnation tout en fermant les yeux sur les véritables forces déstabilisatrices du Moyen-Orient, notamment l’Iran et ses proxys. L’UNRWA, financée par l’ONU, est devenue un vecteur de soutien au terrorisme plutôt qu’un acteur de paix. Quant à la FINUL, censée maintenir la paix au Liban, elle n’a jamais été capable de remplir sa mission, laissant le Hezbollah opérer librement. Cela montre bien que la capacité de l’ONU à « créer des États » est une illusion, incapable de gérer des conflits ou de promouvoir des solutions viables, et encore moins de « créer » un pays comme Israël.

Le comportement du Président Macron dans cette affaire soulève de sérieuses interrogations. Ses conseillers pour le Moyen-Orient, mal choisis, vivent dans une bulle caduque déconnectée des réalités géopolitiques. Cette carence se reflète dans la politique étrangère du président, qui devient de plus en plus incohérente. Le manque de clairvoyance se traduit par une politique où Macron prend systématiquement des positions de plus en plus proches de celles des radicaux anti-israéliens, probablement dans le but de séduire une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon, qui affiche ouvertement son anti-israélisme.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu n’a d’ailleurs pas tardé à réagir à cette déclaration en soulignant que l’État d’Israël n’a pas été créé par l’ONU mais par le sacrifice et la détermination du peuple juif. Macron, quant à lui, semble pris dans une spirale anti-Israël à la Erdogan. Cette obsession est révélatrice non seulement de son manque d’emprise sur les affaires internationales mais aussi de son incapacité à comprendre l’importance stratégique de l’État hébreu pour la stabilité de la région à court terme et des démocraties à moyen terme.

En France, l’impopularité de Macron croît, y compris au sein de ses plus proches alliés. Il semble qu’il compense cette perte d’influence en adoptant des postures de plus en plus virulentes contre Israël, comme pour détourner l’attention de ses propres échecs en matière de politique intérieure, notamment face à l’insécurité dans certains quartiers. Le président contorsionniste se fait une spécialité de reconnaître le droit pour Israël à la sécurité et en même temps condamner Israël lorsqu’il se défend tout en fermant les yeux sur la responsabilité des groupes terroristes comme le Hezbollah ou le Hamas.

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est l’obsession de Macron pour un hypothétique soulèvement en France, une peur qui semble dicter ses prises de position. Paradoxalement, ses déclarations et sa politique vis-à-vis d’Israël n’ont aucun impact concret pour empêcher ce soulèvement supposé. En revanche, elles nourrissent un climat où l’antisémitisme peut prospérer sans frein. Cette montée de la haine contre les Juifs en France semble le laisser indifférent, comme si cela ne comptait pas dans son calcul politique.

L’histoire se souviendra d’un président qui, au lieu de saisir l’opportunité unique de s’allier à Israël pour promouvoir la paix et la stabilité au Moyen-Orient, aura choisi de suivre une autre voie. En refusant de s’associer à Israël, Macron a non seulement manqué une chance historique de soutenir un allié naturel dans la lutte contre le terrorisme et la défense d’une démocratie face au radicalisme mais il a également privé les peuples palestinien, libanais et iranien de l’opportunité de retrouver leur liberté et leur dignité. Au lieu de contribuer à leur émancipation face aux régimes qui les oppressent, Macron semble s’enliser dans une politique qui, au mieux, maintiendrait le statu quo et, au pire, aggraverait les tensions.

Puisqu’il faut juger sur les actes, et non pas seulement sur les déclarations, passons aux actes concrets qui illustrent cette hostilité grandissante. La France a boycotté les sociétés israéliennes lors de plusieurs événements internationaux majeurs, tels qu’Eurosatory, le salon de la défense et de la sécurité, ainsi qu’Euronaval, qui est un salon international dédié aux technologies navales. Ces exclusions marquent une volonté manifeste de marginaliser Israël sur la scène internationale, en particulier dans le secteur stratégique de la défense. Il y a aussi la demande d’embargo sur les armes à destination d’Israël, exprimée par le président Macron, elle s’inscrit dans une démarche qui conteste non seulement le droit d’Israël à se défendre, mais qui ignore également la menace existentielle que font peser des groupes terroristes tels que le Hezbollah et le Hamas. Ce positionnement est non seulement irresponsable, mais il trahit une profonde méconnaissance des réalités sécuritaires dans lesquelles Israël évolue.

La constance de ces actes, associés à une rhétorique de plus en plus critique, prouve qu’il ne s’agit pas d’une simple maladresse diplomatique, mais d’une politique volontairement orientée contre Israël. Au lieu de se poser en partenaire stratégique de l’État hébreu, Macron s’est aliéné un allié clé, au profit de postures qui ne servent ni la paix, ni la sécurité, ni la justice, ni le droit à la liberté et la dignité des peuples opprimés par leurs dirigeants.
Ce manque de vision stratégique et d’audace marquera son mandat, et l’histoire jugera sévèrement ce président qui n’a pas su se lever pour défendre la justice et la paix dans un moment aussi décisif.

 

Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig, membre du Bureau exécutif du Crif

 

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